C’est adjugé, ce n’est pas le moment pour le TSL de publier l’acte d’accusation. Comme de coutume, le voilà de nouveau plonger dans d’interminables atermoiements.
C’est adjugé, ce n’est pas le moment pour le TSL de publier l’acte d’accusation.
Comme de coutume, le voilà de nouveau plonger dans d’interminables atermoiements.
Conformément aux révélations du journal libanais AsSafir, publiées en début de semaine, il faudra attendre plusieurs mois encore avant l’émission de l’acte d’accusation.
C’est le porte-parole du Tribunal spécial pour le Liban Crispin Thorold qui l’a confirmé : « la révision de l’acte d’accusation pourrait nécessiter davantage du temps, vu les milliers de pages remises par le procureur général Daniel Bellemare au juge de la mise en état Daniel Fransen »
Cette déclaration contredit celle du greffier Herman Von Habel, annoncée le mois de janvier dernier, au lendemain de la transmission du brouillon de l’acte au juge de la mise en état, et dans laquelle il avait prétendu que la date de la publication de l’acte ne devrait pas dépasser les 10 semaines.
« La révision de l’acte d’accusation pourrait nécessiter plus de dix semaines », rectifie Thorold.
Sans toutefois préciser le nombre de mois que cette révision devrait prendre. D'autant plus que selon l’engagement de Fransen, lors de la création du TSL en mars 2009, c’est bien en mars 2011 que les premières inculpations auraient dû être rendues publiques.
Loin des explications affichées par les différents responsables du TSL, qui ne convainque plus personne, sa crédibilité a du mal a être restaurée, au fil des ajournements répétés des publications ou leur timing suspect.