Ce type de visites viserait parfois de pousser l’Algérie à changer sa position refusant-peuple et gouvernement- de nouer de relations avec l’entité sioniste.
Une délégation juive est arrivée samedi dernier en Algérie, précisément à Constantine dans une visite dite «touristique».
Selon un rapport de la PAF, cette délégation aurait obtenu de visas touristiques d’une agence de voyages française, qui lui ont été délivrés par le consulat d’Algérie à Paris.
En revanche, les autorités locales de Constantine, ont ouvert une enquête sur l’obtention de cette délégation de visas d’entrée dans le territoire algérien et sur leurs motifs de cette visite de quatre jours.
Echorouk a appris de certaines sources, que l’accès de cette délégation, composée de 14 personnes, en Algérie aurait été facilité par une agence de voyages française.
Bien que cette délégation aurait légalement obtenu des visas pour l'Algérie, les démarches prises par les autorités administratives et sécuritaires de ladite wilaya, des ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur nourrissent le doute sur l’intention d'une telle visite.
Force est de souligner, que le ministère des Affaires étrangères aurait demandé des explications à l’Ambassade d’Algérie à Paris, sur l’octroi de visas à cette délégation et l’agence de voyages qui a procédé à l’organisation de ce voyage.
Ce type de visites à caractère humanitaire et touristique, viserait parfois de pousser l’Algérie à changer sa position refusant peuple et gouvernement de nouer de relations avec l’entité sioniste.
A cet égard, il est utile de rappeler que les autorités algériennes ont refusé l’année précédente la sollicitation formulée par certains ressortissants français appartenant à des associations juives, de venir visiter Tlemcen.
Selon la presse, ce refus serait motivé par la crainte d’une éventuelle réaction des Algériens, après l’agression par « Israël » de la «Flottille de la liberté» voulant briser le blocus de Gaza.
D’autres ont estimé que l’Algérie avait refusé de leur octroyer de visas pour que le scénario de la visite de près de 200 juifs, tous de nationalité française à Tlemcen en 2005, ne se reproduise pas.
Source: echoroukonline.com