C’est ce qu’a déclaré le ministre des moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas.
Dans un entretien accordé à l’APS à la veille du 58ème anniversaire du déclenchement de la guerre pour l’indépendance, le ministre des moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas a affirmé que les Algériens attendaient une reconnaissance franche des crimes commis par le colonialisme français.
“Au regard des crimes perpétrés par ce colonisateur contre un peuple sans défense et compte tenu de leur impact dans l’esprit même des générations qui n’ont pas vécu cette période, sachant que tout un chacun connait les affres subies par notre peuple du fait de la torture, des mutilations et de la destruction, les Algériens veulent une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre” a souligné le ministre des moudjahidine.
Dans cet entretien, Mohamed Cherif Abbas a relativisé le geste du président français pour les victimes de la répression sanglante du 17 octobre 1961 dont s’est rendue coupable la police du sinistre préfet Maurice Papon et l’a lié au message du président Bouteflika à l’occasion de la fête nationale française.
“La reconnaissance des massacres du 17 octobre 1961 est d’abord politique vu la manière dont elle a été conçue” a indiqué le membre du gouvernement, faisant référence vraisemblablement au communiqué laconique de François Hollande et le contenu limité qui ne détermine aucune responsabilité, notamment politique.
Pour lui, cette reconnaissance vient comme une sorte de réponse au message de Bouteflika, “un message noble dans son contenu, explicite et profond dans son approche”, et d’estimer qu’il est nécessaire de rester dans les termes de ce message qui entendre en substance que “chaque partie a conscience de ce qu’elle attend de l’autre et de ce que l’autre attend d’elle”.
Source: algerie1.com