Khalifa villipende sayed Nasrallah, alors que sur le terrain les manifestations reprennent de plus bel!
Le ministre bahreïni des Affaires étrangères Khaled ben Ahmed Khalifa, a justifié la décision de stopper les vols entre Manama et Beyrouth par le fait que « les menaces terroristes qu’on a entendues récemment ( en référence aux propos de Sayyed Hassan Nasrallah) incombe de telles mesures, et donc cette décision n’est pas une punition aux Libanais mais une démarche qui vise à mettre le Liban face à ses responsabilités ».
Et d’ajouter : « il n’y a pas de crise entre nous et l’Etat libanais, nous avons envoyé une note officielle au gouvernement libanais, un gouvernement qui est souverain et qui doit assumer ses responsabilités (..) nous voulons dire au peuple libanais que ce qui sort du Liban est un mal diabolique et donc il faut rester en état d’alerte, parce que nous ne pouvons plus continuer ainsi ni tolérer encore plus. En plus nos frères libanais au Bahreïn sont devenus un partie intégrante du tissu de ce pays, ils sont dans nos cœurs, mais si nous doutons de leur part une quelconque nuisance, nous traiterons avec eux sur cette base » !
Et de poursuivre : «Cet homme ( en référence à sayed Hassan Nasrallah) a affirmé que des armées sont entrées au Bahrein pour tuer et massacrer, alors qu’il y a un traité de défense entre six pays pour défendre les installations vitales et non pas pour exercer un rôle de sécurité, les propos de Nasrallah ne sont que pures mensonges , ces forces n’ont pas un rôle de sécurité, personne au Bahrein ne les a vues, sauf quand elles ont dû traverser le pont du roi Fahd pour se diriger vers leur base, nous ne savons pas d'où vient ce discours, il ( ndrl : sayyed Nasrallah)nous accuse d'injustice ».
Khalifa a indiqué : « Il y a des groupuscules qui entrent et qui sortent du Liban et qui sont une source de préoccupation et de menace terroriste pour le Bahreïn, certains Bahreinis se rendent au Liban pour subir un certain entrainement, c'est quelque chose de connu par tous les pays de la région »..
Sur le terrain, les manifestants bahreinis, toutes confessions confondues, sont descendus dans les rues, défiant les mesures de répression et les barrages des forces de sécurité.
Selon des témoins locaux, de grandes foules ont investi la place Tahrir exigeant de réformes constitutionnelles, la libération des détenus et de révéler le sort des personnes portées disparues, après la répression brutale des manifestants.
Le comité de l'opposition politique a nié les allégations diffusées par certaines parties concernant l'annulation de leurs manifestations ce vendredi baptisé ,Vendredi de la colère.