Dimanche aura lieu à Doha une rencontre qui vise à rassembler et unifier quelques factions de l’opposition syriennes
Les Etats-Unis ont nié vendredi vouloir imposer leurs vues au Conseil national syrien, comme l'en accuse le CNS après des déclarations d'Hillary Clinton appelant la principale coalition de l'opposition syrienne en exil à s'élargir pour représenter "tous les Syriens".
La porte-parole de la diplomatie américaine Victoria Nuland a rappelé vendredi que les Etats-Unis soutenaient le CNS "depuis plus d'un an". "Mais nous avons toujours été très clairs, en public et en privé, avec le CNS (...) sur le fait que nous pensons qu'il doit élargir sa représentation", a-t-elle ajouté.
"Il ne s'agit en aucun cas des Etats-Unis imposant leurs vues. Il s'agit des Etats-Unis et des autres amis de la Syrie soutenant les voix qui s'élèvent dans le pays pour dire que le CNS n'a pas utilisé l'année écoulée pour élargir sa représentation", a-t-elle ajouté: le Conseil "doit représenter toutes les couleurs et toutes les voix de Syrie".
A deux jours de l'ouverture d'une réunion cruciale des opposants à Doha, le CNS a vivement réagi aux propos de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui a appelé ce mouvement à s'élargir pour représenter "tous les Syriens".
Le CNS, dans un communiqué, a condamné les projets "visant à passer au-dessus du Conseil ou à créer des instances le remplaçant", les qualifiant de "tentative de nuire à la révolution syrienne en semant les germes de la division".