Des heurts violents ont éclaté iaprès que le ministre de l’Intérieur ait décrété l’interdiction de manifester.

Un responsable militant des droits de l'Homme, Baqer Darwish a déclaré qu'une douzaine organisation internationales des droits de l'Homme, a exhorté le Rapporteur spécial ds Nations unies à effectuer une visite urgente à Bahreïn pour enquêter sur les faits et enregistrer les violations dans le domaine des droits de l'Homme.

En même temps, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé les autorités de bahreïnies de lever l'interdiction de manifester  sans délai et  conformément aux normes internationales relatives aux droits de l'Homme, soit le respect de la liberté d'expression et le droit de réunion pacifique.

Par ailleurs, un  cadre de l'association islamique nationale al Wefaq, principale force de l'opposition bahreïnie, Sayyed Hadi Moussaoui a révelé  que huit de  ses cadres ont reçu au cours des derniers jours des ordres de comparution devant la Direction des enquêtes criminelles .

Selon le quotidien bahreïni Al-Wasat journal,  Moussaoui a déclaré que " les personnes qui ont reçu des ordres de comparution sont des gens qui opèrent dans le cadre de l'association de façon pacifique."

Moussaoui a exprimé "sa surprise d'une telle  décision, qui s'inscrit dans le contexte des restrictions à la liberté d'action politique dans le cadre des sociétés politiques".

Sur le terrain,  un certain nombre de manifestants ont été blessés à  Manama par les tirs des forces bahreïnies.

En effet, des clashs ont éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi dans la capitale du Bahreïn. Des manifestants ont jeté des cocktails molotovs en direction des policiers anti-émeutes qui ont répliqué par des balles réelles.

A noter que ces heurts interviennent après que le ministre de l’Intérieur ait décrété l’interdiction de manifester.

Washington a fait part de sa préoccupation.