Faute de pouvoir attirer les Occidentaux, la Turquie a décidé de se tourner vers la Russie pour avoir accés à l’energie nucléaire.
Pour conclure un contrat avec la Turquie dans le cadre de la construction d'une seconde centrale nucléaire dans ce pays, la Corée du Sud et les Emirats entendent faire front uni. Séoul dit compter sur l'aide financière des Emirats arabes unis pour gagner l'appel d'offre lancé par la Turquie, selon le le quotidien turc Horriyet.
Pour remporter l'appel d'offre pour la construction de la deuxième centrale nucléaire, Séoul est en rivalité avec le Japon, la Chine et le Canada et demande aux Emirats arabes unis de participer à ce projet.
En 2010 la compagnie Copco sud-coréenne a signé un accord nucléaire pour une valeur de 20 milliards de dollars avec les Emirats arabes unis, selon ce quotidien.
"Si la Corée du Sud participe à cet appel d'offre les Emirats arabes unis eux-aussi pourront y participer", a déclaré à ce propos le ministre turc de l'énergie et des ressources naturelles.
La Russie et la Turquie avaient signé, en mars 2010, un contrat pour la construction de la première centrale nucléaire dans la zone Ak koyo.
Bien que la Turquie se voit dans le camp occidental et qu'elle soit membre de l'OTAN et alliée à l'Occident, cependant elle n'a pas pu jusqu'à présent attirer l'attention de l'Occident à ce sujet et finalement elle s'est mis à la table avec la Russie pour l'informer de sa détermination d'avoir accès à l'énergie nucléaire.
Depuis 50 ans la Turquie cherche à acquérir la technologie nucléaire et à construire une centrale nucléaire dans ce pays.