Le Hamas a ouvert une enquête.
Les forces de l’ordre ont réprimé une manifestation hebdomadaire féminine près du parlement à Gaza. Les manifestantes ont été violemment battues et insultés par les membres de la police, a rapporté une des membres de l’Union de la femme, Iktimal Hamad, cité par le quotidien AlAkhbar.
Répondant à l’appel de « l’Union générale de la femme », les manifestantes réclamaient un terme à la division palestinienne et à une activation du processus de la réconciliation.
Pour Hamad, il s’agit d’une violation flagrante de la part du mouvement du Hamas, condamnant les pratiques contraires à la religion de certains membres de la police qui ont déchiré le voile de la dirigeante du Front populaire de la libération de la Palestine, Leila Karmout.
Hamad a expliqué que la police a tenté de disperser la manifestation, mais les femmes ont refusé de quitter évoquant un droit de la liberté d’expression.
Elle a ajouté que les femmes avaient demandé une autorisation pour cette manifestion, mais les autorités ne leur ont pas répondu.
Hamad a en outre réclamé des excuses officielles de la part du Hamas à la femme palestinienne.
Côté du Hamas, le porte-parole du ministère de l’intérieur, Islam Chahwane, a assuré que la liberté d’expression est un droit garanti par la loi, affirmant que le ministère a ouvert une enquête urgente. Selon Chahwane, les organisateurs de cette manifestation n’avaient pas informé, 24 heures à l’avance, le ministère de l’intérieur.
Source: AlAkhbar