La corruption de la classe politique israélienne est toujours à l’ordre du jour.
Nouvel épisode interminable de la corruption qui mine la classe politique israélienne : le Premier ministre actuel Benjamin Netanyahou, appartenant au Likoud, est de nouveau soupçonné.
Mercredi soir, un reportage diffusé sur la 10ème chaîne de télévision israélienne l’accuse de corruption en révélant qu’il a ainsi que son épouse bénéficié de voyages privés offerts par des hommes d'affaires et des associations.
Vendredi, le parti de l'opposition Kadima a demandé au procureur de l'État d'ouvrir une enquête contre lui.
Alors que le bureau du Premier ministre se chargeat de sa défense, récusant dans un communiqué ces accusations, accusant à son tour le journaliste responsable du reportage « de chercher à salir le nom du Premier ministre et de sa famille ».
Sachant que Netanyahou dispose d’un passé compromettant. Lors de son mandat de Premier ministre, entre 1996 et 1999, couplé par intermittence avec celui de Ministre du Logement, de la Justice, des Finances et des Affaires religieuses, il fut éclaboussé par de nombreux scandales politico-affairistes où il est personnellement compromis.
À noter que les scandales de corruption et d’exactions au sein de la classe politique israélienne ne connaissent pas de répit.
La semaine dernière, l’ancien président Moshé Katzav a été condamné à 7 ans de prison pour viols et harcèlement sexuel. Au moment même, l’ancien Premier ministre Ehud Olmert venait d’être inculpé dans le cadre d’un scandale immobilier impliquant 18 israéliens. Sans oublier le camp Sharon, père et fils, accusés d’avoir perçu des pots de vin et de népotisme.