L’industrie de l’huile d’olive représente 14% du revenu agricole pour les territoires palestiniens occupés, subvenant aux besoins d’environ 80.000 familles.
Les colons israéliens ont poursuivi leurs agressions contre les oliviers appartenant à des Palestiniens dans le nord de la Cisjordanie.
"Des agriculteurs ont trouvé 100 oliviers abattus à la tronçonneuse à Al-Sawiya, au sud de Naplouse", a déclaré à l'AFP Ghassan Daghlas, chef de l'administration palestinienne des affaires de la colonisation dans le nord de la Cisjordanie, ajoutant que des "slogans racistes" avaient été découverts dans le champ.
Une porte-parole militaire de l’occupation israélienne a confirmé l'information à l'AFP, faisant état de 50 arbres endommagés, se contentant de déclarer que les propriétaires sont invités à déposer plainte auprès de l'administration militaire de l’occupation israélienne.
Une porte-parole de la police d’occupation, Louba Samri, a également indiqué à l'AFP que des graffiti libellés "prix à payer" avaient été retrouvés sur les lieux.
L'industrie de l'huile d'olive représente 14% du revenu agricole pour les territoires palestiniens occupés, subvenant aux besoins d'environ 80.000 familles.
Un rapport gouvernemental palestinien publié en 2011 évaluait le coût pour l'économie palestinienne de la destruction d'arbres par les autorités israéliennes ou par les colons à 138 millions de dollars (103 millions d'euros) par an.
Démolition des domiciles
Par ailleurs, des heurts ont opposé des habitants palestiniens à des soldats israéliens venus démolir une quinzaine de maisons construites dans le village de Haris, au sud-ouest de Naplouse, sous prétexte que les propriétaires ne détiennent pas des permis de construction.
Les forces d’occupation ont tiré des balles en caoutchouc, et des bombes lacrymogènes. 25 jeunes palestiniens ont été blessés, selon la télévision « Palestine al-Yom ».
Les autorités d’occupation ont en outre avisé la démolition de 40 autres dans le village Kherbet Tana, à l’est de Naplouse. Les familles ont jusqu'à samedi au maximum pour abandonner leurs domiciles.