c’est le monsieur de la Syrie du Foreign Office qui le dit.
Le responsable du dossier syrien au ministère des affaires étrangères britannique John Wilks a mis en garde des opposants syriens du sort similaire à celui l’intifada Chaabaniyya menée par les opposants au président irakien Saddam Hussein en 1991 et qui s’est soldé par leur défaite, après avoir pris le contrôle de 13 des 16 provinces du pays.
Selon Georges Malbrunot, grand reporter au journal français le Figaro, le monsieur Syrie du Foreign Office est très pessimiste quant à la situation en Syrie.
Le motif en est la dispersion des insurgés, l’anarchie qui règne à travers le pays, et l’absence de programme de l’opposition. Selon lui, « la révolution attire moins les gens maintenant ».
Le journal français indique que quelques jours plus tôt, en recevant une délégation d’opposants syriens à Londres, M. Wilks n’avait pas caché son irritation. « Cessez de réclamer encore et toujours une intervention extérieure, il n’y en aura pas, nous vous l’avons dit à maintes et maintes reprises », a martelé le diplomate britannique, priant ses hôtes de s’unir au plus tôt pour préparer l’après-Assad.
Mardi, le chef de la diplomatie britannique David Cameron a dit que son pays soutenait une sortie sécurisée du président syrien Bachar el-Assad.