29-11-2024 07:43 PM Jerusalem Timing

Assad: Il faut s’attendre à une guerre difficile

Assad: Il faut s’attendre à une guerre difficile

Si le soutien des rebelles depuis l’étranger cessait, "je peux dire que nous pourrions tout finir au bout de quelques semaines".

Bachar Assad/Entretien avec Russia TodayLe président syrien Bachar Assad a réaffirmé ce vendredi que la Syrie fait face à un terrorisme financé par l’étranger, et non pas à une "guerre civile".

 "Il s'agit de terrorisme et d'un soutien apporté par l'étranger aux terroristes pour déstabiliser la Syrie. C'est notre guerre", a-t-il souligné dans un entretien à Damas avec la correspondante de Russia Today (RT).

"Il faut donc s'attendre à une guerre difficile. On ne peut pas s'attendre à ce qu'un petit pays comme la Syrie puisse vaincre en l'espace de quelques jours ou semaines tous ces pays qui se battent contre nous par procuration", a ajouté M. Assad, citant les Etats-Unis, l'Occident et des pays arabes.

Si le soutien des rebelles depuis l'étranger cessait, "je peux dire que nous pourrions tout finir au bout de quelques semaines", a-t-il encore poursuivi.

"Mais tant qu'il y aura un approvisionnement ininterrompu des terroristes en armements, en logistique et tout le reste, ce sera une guerre à long terme", a-t-il ajouté.

Erdogan se comporte comme un Sultan

Le président Assad a également accusé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan de se comporter comme un "sultan" de l'empire ottoman et de se prendre pour "un calife".

 Les urnes décident le sort du président Assad

S’agissant des appels occidentaux réclamant son départ, le président syrien a affirmé que seules "les urnes" pouvaient décider de son avenir.

Le départ ou non du président "peut se décider seulement à travers les urnes", a déclaré M. Assad, observant qu'il s'agissait d'un "thème populaire".

"Là, il n'est pas question de ce qui se dit, mais de ce que nous pouvons faire à travers les urnes, et ce sont les urnes qui diront très simplement à tout président de rester ou de partir", a expliqué M. Assad.