Le sondage accuse le Hezbollah d’être derrière les attentats au Liban!

Les forces du 14 mars ne cessent de battre l’eau avec du bâton pour incriminer le Hezbollah dans les attentats survenus au Liban ces dernières années et qui ont coûté la vie à des personnalités politiques ou sécuritaires. 

En effet, depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, les dirigeants de cette coalition - de plus en plus ébranlée – pointent un doigt accusateur vers le Hezbollah, surtout après l’échec des tentatives d’incriminer la Syrie et la libération des quatre officiers emprisonnés à tort pour leur rôle présumé dans l’assassinat de Hariri.

Toutefois, et faute de preuves tangibles, les forces du 14 mars ne cessent de rebattre les oreilles de leur public pour le convaincre que le Hezbollah est le démon maléfique dans ce pays paradisiaque et qu'il faut s'en débarrasser.

Dernière vogue de ces révolutionnaires du Cèdre, un sondage effectué par la chaine de télévision LBC (proche du 14 mars) interrogeant le public si le Hezbollah était impliqué dans les attentats sécuritaires dans le pays, une question suspicieuse qui a provoqué la rage des partisans de la résistance. Un simple message téléphonique ou sur internet rapportant le sondage-piège de la LBC était suffisant en quelques heures pour mobiliser quelque 30.000 Libanais.

C’est ainsi que les résultats étaient les suivants : 84,8% ont dit ne pas imputer la responsabilité des attentats au Hezbollah, contre 15,2% seulement.

Une fois de plus donc, les partisans de la résistance ont dit leur mot : non à toutes les tentatives visant à incriminer un parti de résistance qui a longtemps défendu l’unité des Libanais et la stabilité de leur pays, présentant à cet égard des martyrs et des sacrifices indéniables.

A la vue des résultats définitifs du sondage, le présentateur de la LBC, Marcel Ghanem s’est offusqué face à cette participation qui semble être inédite des partisans de la résistance. «Seuls ceux qui habitent en Chine n’ont pas pris part au sondage… Je vous en prie de nous laisser au moins la liberté d’expression … Nous avons le droit de poser n’importe quelle question… », a-t-il dit vers la fin de son talk-show. Comme si un "oui" à la résistance contrariait la liberté d'expression à la manière du 14 mars.