La délégation, qui doit être reçue par le président israélien Shimon Peres, se recueillera sur les tombes des quatre victimes de Toulouse enterrées en "Israël" et au mémorial de la "Shoah" à Jérusalem occupée.
Une délégation de dix "imams" et de six responsables d'associations musulmanes de France a quitté dimanche Paris pour une visite en "Israël" et en Cisjordanie, "une première", selon les organisateurs.
"Avec cette action, une première, nous voulons couper court aux tensions qui fragilisent le vivre-ensemble ici en France, en refusant toute forme de transposition du conflit dans notre pays", a expliqué à la presse l'orateur controversé de la mosquée de Drancy, près de Paris, Hassen Chalghoumi, (pro-israélien).
Selon lui, "l'image de la France est celle de la diversité et pas celle de Mohamed Merah ou de trois ou quatre fanatiques abrutis", a martelé M. Chalghoumi.
La visite de cette délégation qui a reçu le soutien du ministère français des Affaires étrangères, est une initiative de Chalghoumi, "qui veut s'inscrire dans la démarche pacifique et humaniste que mène depuis plusieurs années la Conférence des Imams de France", selon un communiqué de cette organisation.
Ali Mohamed Kassim, mufti des Comoriens de France, Salah Attia, président de la communauté égyptienne de France et M'hammed Henniche, secrétaire général de l'Union des associations musulmanes de France, font aussi partie de la délégation, de même que l'écrivain franco-sioniste Marek Halter.
La délégation, qui doit être reçue par le président israélien Shimon Peres, se recueillera sur les tombes des quatre victimes de Toulouse enterrées en « Israël » et au mémorial de la « Shoah » à Jérusalem occupée. Elle se rendra également à l’Est de Jérusalem occupée.
Lundi, la délégation doit se rendre à Ramallah, en Cisjordanie, pour rencontrer des responsables de l’Autorité palestinienne.