Signe que l’insurrection patauge..
Un journal britannique le « Daily Star » a fait l’écho d’un scénario dramatique pour le dénouement de la crise syrienne, présenté comme sil est sur le point d’être mis en exécution: assassiner Bachar el-Assad .
Dans le cadre d’un plan entre le premier ministre britannique David Cameroun et le président américain Barack Obama, « des unités spéciales britanniques entrainent des commandos syriens pour assassiner le président syrien Bachar el-Assad et ses assistants en utilisant de nouveaux armements et explosifs » est-il écrit dans le journal. Il y a quelques mois, quelques medias ont fait état de l’envoi de commandos français en Syrie dans le but également d’éliminer le président syrien.
De plus, l’armée de l’air royale britannique pourrait effectuer des vols dans l’espace aérien de toute la Syrie, dans le but d’imposer un embargo aérien dans toute la Syrie. Le plan stipule d’après l’article l’instauration dans un premier temps d’une zone d’exclusion aérienne qui sera protégée par des forces britannique, française et américaine et des zones sécurisées en Syrie, Turquie et en Jordanie », est-il également signalé.
La Syrie sera en tête de l’ordre du jour de la réunion du Conseil de sécurité national britannique, assure le journal.
Plus pondérés sont certes les propos du chef d’état-major britannique David Richards qui a évoqué pour la première fois la possibilité d’une intervention militaire en Syrie arguant la détérioration de la situation humanitaire dans ce pays.
Dans un entretien télévisé, il a toutefois insisté que la Communauté internationale devrait préciser la manière convenable pour exécuter une telle opération », signalant qu’elle pourrait se faire par l’envoi de factions pas très grandes l’hiver prochain. « Nous étudions en permanence les solutions plausibles à ce problème. Mon travail se résume à évaluer ces plans et en vérifier la possibilité de leur exécution », a-t-il signifié.
(http://www.dailymail.co.uk/news/article-2231390/Sir-David-Richards-warns-British-troops-deployed-Syria-warzone.html
Amman : rencontre entre militaires syriens et officiers de l’intelligence américain et israélien
Pour sa part, le journal américain Wall Street Journal a révélé que la Jordanie organise des rencontres entre des officiers des services de renseignements américains et israéliens avec des soldats syriens ayant fait défection et fui en Jordanie.
« les services de renseignements jordaniens organisent pour les officiers et responsables des services de renseignements américains et Israéliens les séances d’interrogatoire avec les militaires syriens qui ont fui en Jordanie pour leur extorquer des informations sur l’armée syrienne et entretenir des liens avec les officiers syriens », assure le journal, selon lequel le rôle de la Jordanie dans l’aide à l’insurrection syrienne va en s’amplifiant.
Entamée depuis le printemps dernier, le role de la Jordanie s’est poursuivi en achetant et transférant des armements financés par l’Arabie saoudite et le Qatar à la milice de l’Armée syrienne libre. Le journal assure que des responsables des services de renseignements jordaniens rencontrent régulièrement des chefs miliciens syriens, facilitent leur va et vient à travers la frontière, et discutent avec eux de questions stratégiques et militaires.
En échange de cette assistance, Riad et Doha paient comptant, Amman ayant reçu des garanties de la part de l’Arabie saoudite et du Qatar qu’il obtiendra une aide économique et sécuritaire.
Damas bombarde à la frontière avec la Turquie
L'aviation syrienne a effectué lundi des frappes sur les régions frontalières avec la Turquie, en particulier la localité Ras el-Ein dans le gouvernorat Hassaké et qui est investie par des centaines de miliciens venus de la Turquie, depuis la semaine passée.
Des médias turcs, se référant à des témoins oculaires disent qu’ il y a eu une cinquantaine de victimes syriennes. Sachant que cette localité de 70 milles habitants a été vidée de ses habitants depuis le début de son occupation. Des sites syriens font quant à eux état de plus de 200 miliciens tués, leurs repaires ayant été particulièrement visés.
Selon les chaînes NTV et CNN-Turk, suite aux frappes de l'aviation, plusieurs puissantes déflagrations ont retenti sur le territoire syrien. L'onde explosive a par ailleurs soufflé les vitres des immeubles administratifs et des maisons de la ville turque de Ceylanpinar, frontalière avec la Syrie, faisant des blessés légers parmi les citoyens turcs.
Harem toujours la victime
Dans la province d’Idleb où les forces gouvernementales avancent en direction de la ville de Maaret-Noemane , la machine de guerre des miliciens continuent à s’abattre contre la localité de Harem en particulier, connue pour être partisane du régime. Ce lundi encore, elle a subi un pilonnage meurtrier qui a tué 22 syriens, dont trois enfants, et blessé 40 autres, comme le rapporte l'agence iranienne FARS.
Selon l'agence, les obus tirés par les rebelles ont détruit plusieurs maisons de la localité. A l'heure actuelle, les résidents du village continuent de déblayer les décombres et pensent que le bilan de victimes pourrait encore s'alourdir.
La semaine, les images de liquidation d’habitants de la localité de sang-froid après avoir été sortis de force de leurs maisons ont fait le tour du monde et soulevé la réprobation générale, à un moment où les organisations internationales accusent les miliciens de crimes de guerre et les Syriens expriment de plus en plus leur dégout face à leurs exactions insensées.
Du côté de Jisr Chohour, l’armée régulière mène une opération d’envergure contre les repaires des miliciens et plusieurs d’entre eux ont été détruits. Un atelier conçu pour fabriquer des charges explosives a été découvert.
Terrain ailleurs
Il est également question selon Syrian Documents d’un autre bombardement aérien de l’armée régulière contre les positions de l’ASL dans la région Boukamal à Deir Ezzor. Des activistes assurent qu’il y a eu des victimes. Alors que le site Sky News rend compte de la chute d’un hélicoptère, mais sans montrer aucune image à l’appui, comme c’est le cas chaque fois qu’un appareil de l’armée régulière est abattue.
Beaucoup plus loin, des combats violents ont lieu entre l’ASL et les forces gouvernementales dans la province de Kouneytra, au sud-ouest de la Syrie proche de la Palestine occupée. Alors que les repaires des miliciens dans le village Beir Ajam font l’objet d’un pilonnage de l’artillerie.
Un pilonnage similaire a également lieu dans le gouvernorat de Deraa contre des positions de l’ASL à Tel Chehab.
A Hassaké, des miliciens avaient attaqué dimanche des barrages de l’armée syrienne dans la localité Tal-Barak, et ont tenté en vain d’abattre un chasseur bombardier dans la ville de Ras el-Ein.
Nouvel assassinat: le directeur d’une cité industrielle
Ce lundi encore, dans le gouvernorat de Homs, les miliciens ont assassiné le directeur de la cité universitaire Hasia, Khaled Ezzeddine et ses deux gardes.
A noter que dans cette cité universitaire se trouve l’usine de voitures iraniennes de type Saba et dont la productivité par an s’élève à 15 mille voitures.
Attaques de bus
Deux attaques contre deux bus ont eu lieu ce dimanche : la première consiste en l’enlèvement d’un bus transportant des employés de la société syrienne des hydrocarbures venant de Lattaquié. elle a eu lieu sur la route Hassaké-Alep. Une source locale a assuré pour Arabs-press 5 employés étaient à son bord alors que les autres sont des passagers ordinaires.
La seconde attaque a été l’explosion d’un bus dans le gouvernorat de Hama et qui a été revendiqué par le bataillon Moetassem de l’ASL. Selon Syrian Documents, cette agression est motivée par des raisons communautaires. Ce qui laisse penser que les victimes appartiennent à une minorité syrienne.
Et attaques à proximité de Sayeda Zaynab
Dimanche, il a été également question de plusieurs obus d’origine inconnue qui se sont abattus sur les bâtiments de la région de Yelda et sur l’une des mosquées de Bebella (toutes deux situés à proximité de la localité de Germana à majorité chrétienne et à 4 Km de Sayeda Zaynab) dans la province de Damas, sans faire de victimes.
Miliciens tués
Ce jour-là, plusieurs miliciens ont péri selon Syrian Documents dans un pilonnage de leurs repaires dans le quartier Jouber à Damas.
5 autres ont été tués dimanche dans des accrochages avec l’armée régulière sur l’autoroute reliant la ville d'Alep à Hamadaniyyé. Dans cette deuxième métropole, des accrochages violents ont lieu à proximité du siège des renseignements aériens au quarteir Zahra et se sont soldés par plusieurs blessés, dont le nombre n’a pas pu être déterminé.
Menaces contre une actrice, contre tous les acteurs
Dans le cadre de la campagne de terreur menée par les miliciens de l’ASL contre les Syriens partisans du régime ou au moins hostiles à leur insurrection, une actrice syrienne de renommée a assuré avoir reçu des menaces de morts alors qu’elle voulait se rendre à une radio locale à Damas pour y accorder un entretien. Suzanne Najmeddine connue pour ses rôles de premier rang dans les feuilletons syriens a signalé que « tous les artistes syriens sont menacés et que certains veulent les empêcher de jouer leur rôle naturel. »
Elle révèle que de nombreux acteurs se sont absentés des obsèques de l’acteur syro-palestinien tué la semaine passée aux mains des miliciens de l’ASL parce qu’ils ont peur des massacre qui pourraient être commis.
« Le rôle des acteurs est essentiel pour rassembler les gens, et semer l’amour et pour être aussi des ambassadeurs pour leur patrie et diffuser un message au monde entier dont le contenu est que la Syrie fait l’objet d’un complot », a-t-elle clamé.
Avant de conclure : « le peuple syrien ne pliera jamais et la Syrie tiendra malgré la conspiration concoctée contre elle ».