29-11-2024 07:35 PM Jerusalem Timing

Massacre à Ras elAin, décapitation à Yarmouk, Vol de blé à Alep (images)

Massacre à Ras elAin, décapitation à Yarmouk, Vol de blé à Alep (images)

L’insurrection syrienne se permet tout. De surcroit, ses éléments sont entrainés en Turquie par des Américains et des Israéliens.

Les medias turcs ont révélé un grand massacre perpétré le 10 novembre dernier par les miliciens de l’ASL et leurs collaborateurs du Conseil national kurde (de Massoud Barazani) dans la localité de Ras el-Ain, limitrophe avec la Turquie.

Avec des images à l’appui, la télévision Star TV racontait comment les miliciens s’étaient emparés de cette localité, et surtout des bâtiments officiels et de la police.

Elle montre les images de l’arrestation des employés de la fonction publique et de quelques militaires. Les yeux bandés et les mains ligotées, ils sont emmenés dans une maison où ils seront liquidés. On entend le tirs dans la maison. Les images vidéo montrent les cadavres des victimes emmenés dans un camion vers une charnière où ils seront enterrés.

Selon le site Syria Truth qui a diffusé la vidéo, la chaine de télévision turque qui appartient à l’opposition a dû suspendre sa diffusion sur son écran, après avoir reçu des menaces de la part de l’ASL.
((http://www.syriatruth.org/news/tabid/93/Article/8622/Default.aspx)

Et des décapitations une nouvelle fois

 

Le site a également diffusé les images de la décapitation d’un Palestinien appartenant à Front populaire pour la libération de la palestinien dans le camp Yarmouk au sud de la capitale syrienne.

Les auteurs de la décapitation dont la date n’a pas été précisée sont les membres de la milice Brigade du Tawhid. Il n’est pas non plus signalé le nombre des Palestiniens qui ont affronté ce sort.

(http://www.syriatruth.org/news/tabid/93/Article/8620/Default.aspx)

 

Camp d’entrainement américain et israélien

Le journal turc Yort a révélé dans son dernier numéro que la Turquie a ouvert un nouveau camp d’entrainement pour les terroristes étrangers et syrien dans le village Kizilçat , situé dans le gouvernorat d’Iskenderun, a proximité du gouvernorat syrien d’Idleb. Selon le correspondant du journal, ce sont les Américains et les Israéliens qui gèrent ce camp et  qui sont protégés par les militaires turcs.

Le camp comprend quelques 2500 syriens et étrangers qui perçoivent la somme de 300 $ par mois. Cette région compte de nombreux camps dans lesquels s’entrainent pas moins de 8000 miliciens, d’après le journal turc, selon lequel tous les attentats et actes d’atrocités commis dans les gouvernorats d’Idleb et de Lattaquié sont décidés dans ces camps.

Liban: pont des miliciens vers la Syrie?

Au Liban, un mandant d’arrêt a été émis contre un Libanais appartenant à Al-Qaida accusé de contacter des liens entre des Palestiniens du camp de Aïn el-hélwé au sud-Liban et des miliciens de l’opposition syrienne.
Selon l’agence américaine UPI, citant des sources juridiques,  ce Libanais a  également organisé la fuite d’un prisonnier algérien de l’organisation Fateh el-Islam de la prison libanaise de Roumieh, et son passage en Syrie. 

 

Vol de blé vendu en Turquie

Le 11 novembre, le site Syria Truth avait révélé que des miliciens de l’ASL, en l’occurrence ceux de la brigade Tawhid ont dérobé une quantité énorme de blé qui se trouvait dans les dépôts des régions qu’ils contrôlent et les ont vendus aux éléments des services de renseignements turcs qui à leur tour, les ont vendu à des commerçants locaux. Il est question d’un million de tonnes de blé de la premiere qualite.

Toujours selon le site, sur les 69 dépôts de céréales dans le gouvernorat d’Alep, 2 seulement sont entre les mains des autorités, alors que tous les autres ont été saccagés et volés.

Ce mercredi encore, des miliciens ont dérobé trois camions transportant des produits alimentaires du croissant rouge dans la province de Maaret-Noemane.


 

Terrain

Les destructions à Darayya (Damas) du 13 NovembreDans le gouvernorat de Hassaké, l’armée régulière poursuit ce mercredi le bombardement de la localité Rass el-Ain, et il est question de plusieurs miliciens tués et blessés. Selon Syrian documents, le chef de la milice Les descendants de Mohammad y a été tué dans des accrochages.

Des repaires de l’ASL ont été également pilonnés dans la ville frontalière avec l’Irak de Boukamal, dans le gouvernorat Deir Ezzor, ainsi que dans la région de Rasten dans la province de Homs.

A Deraa, au sud de la Syrie, 3 miliciens ont péri et d’autres ont été blessés dans des affrontements avec les forces gouvernementales dans la localité de Dael.

Dans le gouvernorat d’Idleb, des obus d’origine inconnue se sont abattus sur la localité Altah, blessant plusieurs personnes, selon Syrian Documents. Dans la capitale syrienne, des miliciens ont pilonné le quartier Tadamone situé au sud.

Terrain mardi: mort du deuxième koweitien en Syrie

Deuxième koweitien tué en SyrieMardi, la milice Brigade Alez Ben Abdelsalam a annoncé la mort de 4 de ses miliciens dans le quartier Tadamone dans un affrontement armé avec les forces régulières.  Alors que les accrochages avec les forces de l’ordre dans la ville de Douma se sont soldés par la mort de deux éléments de l’ASL. Le quartier Maydane a connu pour sa part un déploiement massif des forces gouvernementales et une campagne d’arrestation de miliciens.

Toujours mardi, une voiture piégée conduite par un kamikaze a explosé à proximité de l’église Al-Béchara dans la ville de Rakka, et il y a eu plusieurs victimes et des dégâts matériels importants. Selon certains sites, le maire de la ville qui était visé par l’attentat a échappé à la mort. 
Pour sa part Arab-Press a fait part de la mort du deuxième koweïtien dans l’insurrection syrienne. Il est signalé que Saïd Ben Maadi Al-Karkah a été tué à Rakka sans en préciser les circonstances. Ce qui laisse croire qu’in était le kamikaze de la voiture piégée. Sachant que bon nombre des voitures piégées sont conduites par des miliciens non syriens.
 

Version AFP-OSDH
 

Bombardement à Ras el-EïnAu moins 18 soldats syriens ont été tués mercredi dans de violents combats contre des rebelles près de la frontière
turque, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Trois rebelles ont également péri dans ces affrontements qui ont fait de nombreux blessés dans les deux camps, a précisé l'ONG qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de médecins à travers le pays.
Les insurgés sont parvenus à prendre une position militaire proche de Rass Al-Aïn, un point de passage vers la Turquie tombé vendredi entre leurs mains.
Dans la matinée, l'aviation a mené des raids sur cette zone du nord-est kurde de la Syrie, où l'armée perd du terrain, les rebelles ayant progressé tandis que les combattants kurdes ont pris plusieurs villages dont les forces régulières se sont retirées.
Selon l'OSDH, un millier de soldats avaient été envoyés en renfort mardi dans le secteur. Rass Al-Aïn a été décrite par des militants sur place cités par l'ONG comme une ville fantôme, désertée par ses habitants dont des milliers ont fui en
Turquie voisine.
   

 le milicien Sleimane Derra tué à Douma (province de Damas)Les chars syriens ont bombardé dans la nuit le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk et deux quartiers proches dans le sud de Damas, Tadamoun et Assali, après des combats, tandis que l'aviation pilonnait mercredi le nord-ouest du pays, selon une ONG syrienne.
   Un milicien de la Brigade Ansar tué à Homs mardi
Yarmouk et Tadamoun ont été le théâtre mardi soir tard de combats entre rebelles et l'armée, qui a ensuite répliqué par des tirs des chars, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée en Grande-Bretagne qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires à travers le pays.
   Mercredi matin, plusieurs obus ont été tirés sur un autre camp de réfugiés à l'est de Yarmouk, le camp Palestine, a ajouté l'OSDH sans toutefois préciser si les tirs provenaient de l'armée ou des rebelles.
   Damas et sa région sont récemment revenues au centre des combats, les rebelles multipliant leurs offensives notamment depuis le sud de la capitale et la campagne qui l'entoure, la Ghouta, tandis que l'armée, qui y a envoyé d'importants renforts, affirme régulièrement avoir repoussé les "infiltrations terroristes", terme par lequel le régime désigne les rebelles.
  
Dans le nord-ouest du pays, l'aviation a mené dans la matinée deux raids sur la ville de Maaret al-Noomane, où les rebelles ont reculé, perdant notamment une portion de l'autoroute stratégique qu'empruntent les renforts pour rejoindre Alep (nord), selon l'OSDH.
Les rebelles se sont emparés de Maaret al-Noomane le 9 octobre et essuient depuis des bombardements aériens d'une violence inouïe.