La France avait annoncé le 17 novembre l’installation à Paris d’un "ambassadeur" de la nouvelle formation soutenue par les Occidentaux et les pays du Golfe.
Le Qatar, un des principaux soutiens de la rébellion syrienne, a annoncé avoir demandé à la Coalition de l'opposition de nommer un ambassadeur à Doha, a indiqué un haut responsable qatari à l'agence de presse officielle.
"La demande qatarie vise à soutenir les objectifs de la Coalition nationale (...) afin de concrétiser les aspirations à la liberté et à la dignité du peuple syrien frère", a indiqué jeudi soir l'agence QNA, citant un haut responsable.
Premier pays occidental à reconnaître la Coalition, la France avait annoncé le 17 novembre l'installation à Paris d'un "ambassadeur" de la nouvelle formation, à l'issue d'une réunion avec son chef, Ahmad Moaz al-Khatib, qui a désigné à ce poste Monzir Makhous, un universitaire et opposant syrien.
Les six membres du Conseil de coopération du Golfe ont été les premiers à reconnaître la Coalition soutenue par les occidentaux au lendemain de sa création.
L'Union européenne, plus prudente, a déclaré lundi qu'elle était "le représentant légitime des aspirations du peuple syrien". Le Royaume-Uni l'a reconnue mardi comme "seul représentant légitime du peuple syrien" et l'a invitée à nommer un représentant à Londres.
La majorité des composantes de l'opposition syrienne ont signé le 11 novembre à Doha, à la demande des Etats-Unis, un accord créant une "Coalition" visant à lutter contre le régime syrien.