Pour le 14-Mars, l’heure des compromis avec le 8-Mars est révolue.
Le 14 Mars a dépassé le stade du boycott du dialogue, du Parlement et du gouvernement. Au niveau psychologique, il est dans une logique de divorce.
De hauts responsables du Courant du futur affirment que les compromis avec le camp adverse font désormais partis du passé. Pour eux, la discussion sur le changement du gouvernement dans le cadre de la table de dialogue est hors de question.
«Est-ce que le Hezbollah a fait figurer la question de la démission des 11 ministres du 8-Mars du gouvernement de Saad Hariri à l’ordre du jour de la séance de dialogue? », s’interrogent ces responsables.
Les sources du Futur estiment qu’il ne faut pas se baser sur l’accord de Doha, car à l’époque, le 8-Mars, se sentant fort dans le sillage des évènements de 7 mai, a imposé ses conditions, «tout comme Hitler a imposé aux Français l’accord de Versailles après son occupation de la France». Les mêmes sources ajoutent que le seul dossier qui doit être inscrit à l’ordre du jour du dialogue est celui des armes du Hezbollah.
Ils indiquent que le Hezbollah, qui a affaibli le camp de la modération sunnite, doit maintenant en assumer les conséquences et coexister avec les phénomènes extrémistes qui apparaissent.
Imad Marmal, journaliste libanais proche de la majorité
As Safir
Médiarama/30-11-12/