"Nous coopérerons avec la Turquie et l’ensemble de la communauté internationale sur le règlement du problème complexe en Syrie", a indiqué Poutine devant les journalistes.
La Russie et la Turquie ont de nouvelles idées concernant le règlement de la situation en Syrie, a déclaré lundi le président russe Vladimir Poutine, en visite à Istanbul, à l'issue d'une rencontre avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
"Nous avons examiné ce problème avec nos amis turcs et nous avons de nouvelles idées qu'il faut étudier et analyser. Nous coopérerons avec la Turquie et l'ensemble de la communauté internationale sur le règlement de ce problème complexe", a indiqué Poutine devant les journalistes.
Les ministères des Affaires étrangères des deux pays mèneront des consultations supplémentaires sur la Syrie, parce que les deux pays ont de nouvelles idées concernant le règlement de la crise, selon Poutine.
"Nos positions sont identiques à l'égard de la situation humanitaire, mais aussi des objectifs que nous devons atteindre en Syrie. Pour le moment, nous n'arrivons pas à nous entendre sur les moyens à utiliser pour accomplir notre mission", a ajouté Poutine.
A l'issue des entretiens entre Poutine et le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, la Russie et la Turquie ont signé plus de dix accords économiques.
Le groupe pétrolier russe Rosneft et la société turque Calik Holding ont notamment signé un accord sur la création d'un holding conjoint dans le domaine du marketing.
Les deux pays ont adopté un programme de coopération économique, commerciale, scientifique et technique pour 2012-2015, un mémorandum de coopération dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, un accord intergouvernemental sur la création et le fonctionnement de centres culturels et un plan d'action d'un forum social russo-turc.
Le groupe nucléaire public russe Rosatom et le ministère turc de l'Energie ont signé une déclaration conjointe sur la première centrale nucléaire russo-turque d'Akkuyu, qui sera construite dans la province turque de Mersin. Le projet russo-turc prévoit la mise en place de quatre réacteurs à eau pressurée de 1.200 mégawatts chacun. Le coût total des travaux est évalué à 20 milliards de dollars.