Le meeting a été contesté par le CRIF.
Le président d'une université de Toulouse (sud-ouest) a annulé jeudi un meeting pro-palestinien contesté par des organisations juives françaises, qui devait se tenir dans l'établissement. Raison invoquée "risque de troubles à l'ordre public".
Le président de l'université Toulouse Le Mirail 2, Jean-Michel Minovez, a indiqué qu'il prenait cette décision à la demande du rectorat, son autorité de tutelle.
"Je me range à votre appréciation +du risque de trouble manifeste à l'ordre public+, qui m'impose de retirer l'autorisation que j'avais donnée", écrit-il dans une lettre au recteur, qu'il a rendue publique pour annoncer l'annulation du meeting "Palestine vaincra".
L'organisation du meeting par le "collectif anti-impérialiste Coup pour Coup 31" et la présence annoncée d'un représentant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), avaient soulevé les vives protestations des organisations sionistes.
La présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en Midi-Pyrénées, Nicole Yardéni, a écrit au Président de l'Université du Mirail pour lui expliquer son total désaccord avec la tenue du meeting.
"Il est regrettable", dit Nicole Yardéni, "que le FPLP, classé organisation terroriste par l'Union européenne, puisse s'exprimer dans une université française".