La plainte a été déposée au nom du Rassemblement démocratique algérien pour la paix et le progrès (RDAP) et de son émanation l’Organisation arabe unie.
L'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo a de nouveau été assigné en justice pour incitation à la haine raciale par deux associations après la publication de caricatures portant atteinte au prophète Mohammad (S) en septembre dernier, a annoncé vendredi à l'AFP l'avocat du média.
Déposée au nom du Rassemblement démocratique algérien pour la paix et le progrès (RDAP) et de son émanation l'Organisation arabe unie, la citation directe devant le tribunal correctionnel de Paris vise le journal, son directeur de la publication et deux dessinateurs.
Ces associations se présentent comme ayant pour objet "la défense et le soutien des personnes musulmanes et/ou arabes" et réclament au total 580.000 euros de dommages et intérêts, selon la citation consultée par l'AFP.
Charlie Hebdo est assigné pour provocation et incitation à la haine raciale et diffamation.
L'assignation vise des dessins publiés dans l'édition du 19 septembre dernier de Charlie Hebdo, qui avait été épuisé le jour même puis retiré le vendredi 21 septembre, "jour sacré pour les musulmans", selon le texte.
La publication de ces caricatures, survenue peu après la diffusion sur internet d'un film islamophobe qui avait entraîné des prtoestations dans plusieurs pays, avait suscité une vive polémique.
Les plaignants jugent notamment six dessins "attentatoires à l'honneur et à la considération du prophète Mohammad (S) et à la communauté musulmane".
Leur avocat n'avait pu être joint en milieu de journée.
Une première audience de procédure est prévue le 29 janvier.