Le destroyer "Jamaran" et le porte-hélicoptère "Bouchehr" ont jeté l’ancre, dans le port soudanais, marquant la seconde visite, en l’espace de deux mois, des bâtiments iraniens, dans ce pays.
La 23ème flotte iranienne a accosté à Port-Soudan, en mer Rouge, une information, largement, reprise, par les médias sionistes, qui ne cachent pas leurs inquiétudes.
Le destroyer "Jamaran" et le porte-hélicoptère "Bouchehr" ont jeté l'ancre, dans le port soudanais, marquant la seconde visite, en l'espace de deux mois, des bâtiments iraniens, dans ce pays.
Plus tôt, des témoins avaient fait état de l'arrivée de ces navires dans ce port de la mer Rouge.
"La frégate Jamaran et le navire de soutien Bouchehr ont accosté à Port-Soudan après avoir accompli leur mission avec succès en mer Rouge et ont été accueillis par des commandants de la marine soudanaise", indique le communiqué sans autre précision.
La visite se situe dans le cadre des échanges militaires et diplomatiques entre les deux pays et doit durer trois jours, avait déclaré vendredi soir le porte-parole de l'armée soudanaise à des journalistes.
Deux navires militaires iraniens avaient déjà fait escale à Port-Soudan fin octobre.
Des responsables israéliens ont accusé le Soudan de servir de base de transit pour les armes iraniennes à destination du mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza.
La possibilité que des armes iraniennes soient stockées ou fabriquées dans une usine militaire de Khartoum qui a explosé et brûlé fin octobre a été évoquée.
Le Soudan a démenti toute implication de l'Iran dans cette usine, dont il a attribué l'explosion à une attaque israélienne. "Israël" n'a pas réagi aux accusations de Khartoum.
Fin août, le président soudanais Omar el-Béchir s'était rendu à Téhéran, où il avait qualifié de profondément ancrées les relations entre les deux pays.