25-10-2024 03:18 PM Jerusalem Timing

Début des discussions entre pouvoir et Frères musulmans, USA applaudit

Début  des discussions entre pouvoir et Frères musulmans, USA applaudit

Les discussions entre le pouvoir et les Frères musulmans, principale force d’opposition en Egypte, ont commencé dimanche dans le cadre du dialogue national initié par le vice-président Omar Souleimane, auquel ont été invitées tou

Les discussions entre le pouvoir et les Frères musulmans, principale force d'opposition en Egypte, ont commencé dimanche dans le cadre du dialogue national initié par le vice-président Omar Souleimane, auquel ont été invitées toutes les forces politiques, selon l'agence Mena.
  
Ces discussions réunissent des représentants des Frères musulmans, du parti Wafd (libéral) et du Tagammou (gauche), des membres d'un comité choisi par les groupes pro-démocratie ayant lancé le mouvement de contestation qui réclame depuis le 25 janvier le départ du président Hosni Moubarak, ainsi que des figures politiques indépendantes et des hommes d'affaires.

La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a dit soutenir les discussions avec la confrérie islamiste.
  
C'est la première fois que le régime appelle la confrérie islamiste, officiellement interdite depuis 1954, au dialogue qui se tient au siège du Conseil des ministres au Caire, selon l'agence officielle Mena.
 
  
Les Frères musulmans ont expliqué qu'ils participaient pour « protéger la révolution » et défendre les revendications du mouvement de contestation contre le président, après avoir refusé initialement tout dialogue avant le départ de M. Moubarak, qui a dirigé l'Egypte d'une main de fer pendant 29 ans.
 
 « Nous allons (au dialogue) principalement pour discuter de la transition, de l'élection d'un nouveau président et d'un nouveau Parlement qui représente le peuple », a déclaré à l'AFP un haut responsable du mouvement, Essam al-Aryane.
  
« Les manifestations sont un droit légitime, elles se poursuivront si les revendications des jeunes ne sont pas satisfaites », a-t-il affirmé.
 
  Dans un communiqué diffusé dans la nuit, la confrérie a annoncé avoir décidé d' « entamer un dialogue » avec le pouvoir « pour savoir à quel point ils (étaient) prêts à accepter les demandes du peuple ».
 
 L'annonce est survenue après la démission samedi du bureau exécutif du Parti national démocrate (PND) de M. Moubarak. Hossam Badrawi, plus ouvert à des contacts avec l'opposition que les caciques du PND, a été nommé secrétaire général du parti et remplace également le fils de M. Moubarak, Gamal, longtemps considéré comme son dauphin, à la tête du comité politique du PND.
 
 Les Etats-Unis ont salué cette démission comme une étape "positive" vers une transition démocratique, mais ont dit attendre « des gestes supplémentaires ».

Le président Barack Obama, dans des entretiens avec plusieurs dirigeants étrangers, a souligné la nécessité d'une « transition ordonnée, pacifique, qui commence maintenant », selon la Maison Blanche.
   L'annonce de la démission du bureau exécutif du PND avait été prise après une première réunion de M. Moubarak avec plusieurs de ses nouveaux ministres.
  
Cette réunion « est une preuve qu'il (M. Moubarak) s'accroche à sa position et veut montrer au peuple qu'il est toujours là », a estimé le chef du mouvement d'opposition Kefaya, Georges Ishaq, alors que la presse internationale faisait état de plusieurs scénarios pour assurer une sortie digne au président.