Des représentants du régime et de l’opposition ont tenu un congrès pour débattre des droits de l’homme à Bahreïn
Trente personnalités membres de 19 associations politiques et civiles bahreïnies ainsi que des membres du Parlement et du conseil consultatif ont pris part jeudi à un colloque dans le pays sous le titre « les droits de l’homme à Bahreïn…exploits et aspirations : une vision pour l’avenir ».
Alors que le conseiller du roi du Bahrein pour les affaires diplomatiques Mohammad Abdel Ghaffar a souhaité que cette rencontre soit un prélude à rassembler les différentes obédiences politiques et de droits de l’homme, les représentants de l’opposition ont considéré que ce colloque n’équivaut pas à un dialogue parce qu’il s’est concentré sur les droits de l’homme ».
« Cette rencontre peut contribuer à briser l’iceberg mais on ne peut la comparer à une séance de dialogue », a indiqué un dirigeant du Wefaq Hadi Moussaoui.
Le ministre des affaires des droits de l’homme Salah Ali a dit que le royaume bahreïni est en train de régler le problème, mais il faut que toutes les parties participent à proposer les solutions convenables ».
Au Liban s’est tenu également « le congrès du soutien à la démocratie et aux droits de l’homme à Bahreïn» avec la participation de politiciens et d’hommes de droits arabes et occidentaux. Les participants ont énuméré les exactions de droits de l’homme et insisté sur le rôle des organisations des droits de l’homme pour les stopper.
Dans la déclaration finale, on appelle les autorités bahreïnies à cesser leur politique répressive envers les protestataires pacifiques, et à entamer un dialogue sérieux qui réalise les revendications de réformes de l’opposition.