Et une tentative de fuite d’islamistes de la prison de Roumieh avortée
Le collaborateur libanais pour le compte d’Israël Charbel Qazzi a été libéré jeudi pour une caution de 10 millions de livres libanaises ! Alors qu’il était condamné à 7 ans de prison, cet agent qui travaillait à la compagnie de téléphonie mobile ALFA et qui collaborait au profit du Mossad depuis 1996 a été remis en liberté deux ans seulement après son emprisonnement.
Qualifié lors de son arrestation de « gros gibier », Qazzi avait immédiatement reconnu avoir installé des programmes informatiques et planté des puces électroniques dans les transmetteurs d’Alfa.
Les renseignements israéliens pouvaient les utiliser pour surveiller les communications, localiser et cibler les individus qu’ils voulaient assassiner et éventuellement déployer des virus capables d’effacer l’information enregistrée.
Le quotidien libanais al-Akhbar a accusé la justice libanaise de légitimer la collaboration avec Israël, surtout que Qazzi figure sur une longue liste des espions (au nombre de 9) qui ont été libérés ces dernières années avant de purger leur peine, alors que les condamnés à mort ont trouvé leur peine réduite à perpétuité !
Tentative de fuite d’islamistes de la prison de Roumieh avortée
Les services sécuritaires ont avorté une tentative de fuite d’une dizaine d’islamistes de la prison de Roumieh (Beyrouth) quelques instants avant la mise en œuvre du plan. En effet, les éléments du groupuscule islamiste Fatah elIslam avaient creusé un tunnel de plusieurs mètres sous le bloc B de la prison. Ce tunnel commence depuis la salle de prière et se termine à l’extérieur de la prison.
Selon les services de sécurité, les prisonniers auraient entamé ces travaux depuis plusieurs mois en utilisant des outils tranchants capables de percer le ciment des murs. C’est en fouillant les prisons que les services de sécurité ont pu avorter ce projet. Mais une question se pose : Comment les islamistes ont-ils pu acquérir les matériaux nécessaires et creuser pendant des mois le tunnel sans susciter les soupçons de l’administration pénitentiaire ?
Il est important de souligner que la prison de Roumieh est composée de cinq blocs répartis sous une forme circulaire. Quatre parmi ces blocs sont remplis de prisonniers, alors que le cinquième se situe au centre et il est une ancienne usine, actuellement abandonnée, qui fut consacrée à réhabiliter les prisonniers.
Aujourd’hui, ce sont les prisonniers islamistes qui se sont emparés du bâtiment en question, hors de tout contrôle de l’Etat. Les forces de sécurité sont interdites de tout accès et personne ne connait les types de matériaux que renferme ce bloc! Les islamistes se serviraient-ils alors du contenu de ce bâtiment pour faciliter leurs tentatives de fuite répétées ?