Le sondage a été effectué avant la guerre contre Gaza.
Un sondage publié ce vendredi par le quotidien israélien Haaretz a révélé que 40% des Israéliens réfléchissent de quitter « Israël » et de vivre ailleurs lorsque l’occasion s’offre à eux. Les résultats de ce sondage sont « surprenants », estime le quotidien, au moment où le département des statistiques central affirme que la balance de l’immigration est positif pour Israël !
Selon ce sondage, 37% des Israéliens étudient l’option de vivre dans un autre pays dans l’avenir. 2% parmi eux sont en train de plier bagage pour quitter la Palestine occupée.
Ce sont surtout les Israéliens âgés entre 30 et 39 ans, les laïcs et les travailleurs, mais aussi les habitants du Sud et de la région centrale en Israël qui réfléchissent de plus en plus à cette idée. Le Haaretz a souligné que le sondage en question a été effectué avant la guerre israélienne contre la bande de Gaza.
Les responsables israéliens concernés du dossier de l’immigration déplorent que la majorité des immigrants soient des jeunes professionnels et des universitaires diplômés qui ne sont plus attachés à leur « pays », expliquant que leur volonté d’y rester dépend surtout du niveau et de la qualité de vie.
Selon un rapport israélien publié en 2011 et effectué par le centre de recherches sociales et économiques TAB, le niveau de vie et les chances de travail pour jeunes ont diminué ces cinq dernières années. Les résultats de ce rapport sont en harmonie avec les données de l’organisation de la coopération et du développement économique OCED, qui place Israël dans la 25ème position sur une liste de 36 pays.
Par ailleurs, une recherche effectuée par l’Université de Tel Aviv – département des sciences sociologiques a montré que plus de 100 mille Israéliens détenaient en 2007 un passeport à destination des pays de l’Europe centrale, soit une hausse de 100% par rapport aux détenteurs de passeports en 2000.
Toutefois, le Haaretz prétend que le facteur essentiel qui pousse les Israéliens à l’immigration est purement économique, alors que le facteur sécuritaire est secondaire. Selon une étude effectuée par l’université hébraïque à AlQods, 14000 Israéliens ont quitté à jamais la Palestine occupée en 2012 !