27-11-2024 10:47 PM Jerusalem Timing

As Safir: l’Occident ne veut pas écarter le Hezbollah du pouvoir au Liban

As Safir: l’Occident ne veut pas écarter le Hezbollah du pouvoir au Liban

Selon une source occidentale sans une entente sunnito-chiite, la situation au Liban va rester telle quelle, voire elle pourrait empirer.


Une source diplomatique rapporte que des contacts sont en cours dans plus d’une capitale concernée par la situation au Liban pour tenter de trouver un compromis au Liban pour le mettre à l’abri des événements régionaux. Cette même source précise que l’idée est d’annoncer un accord global, à partir de la présidence de la République libanaise, qui porterait sur une nouvelle loi électorale, le nom du prochain chef du gouvernement, le processus de l’élection présidentielle (2014), les nominations sensibles (justice, armée, services de sécurité) et la relation du Liban avec la Syrie et l’Iran.

Ce projet a été proposé au 8-Mars qui n’a réagi ni positivement ni négativement, alors que les Saoudiens restent hésitants jusqu’à présent. Cet accord serait supervisé par les Américains et les Français, avec la bénédiction du Qatar, de l’Arabie saoudite, de l’Egypte et de l’Iran. Et la visite dernièrement du ministre égyptien des Affaires étrangères au Liban visait précisément à tâter le terrain. L’accord pourrait être annoncé à Paris.

La source diplomatique explique que la volonté de conclure un tel accord est motivée par la crainte que les élections législatives ne soient pas organisées. Et elles ne le seront probablement pas sur la base de la loi de 1960, sauf si ce texte est amendé. La source avertit toutes les parties de ne pas se laisser convaincre que l’Occident souhaite organiser le scrutin selon la loi de 1960. Ceux qui disent cela sous-entendent que l’Occident veut écarter du pouvoir le 8-Mars, et plus particulièrement le Hezbollah. Mais ils ont tort de croire cela, car les Occidentaux sont convaincus que si le Hezbollah ne faisait pas parti du pouvoir, le Liban serait aujourd’hui en pleine guerre civile.

La source précitée souligne que tout parti chrétien qui accepterait la loi de 1960 perdrait de son capital de sympathie auprès de l’opinion publique, notamment chrétienne. Elle ajoute que sans entente sunnito-chiite, la situation va rester telle quelle, voire elle pourrait empirer.

 

Source. :Médiarama