27-11-2024 10:52 PM Jerusalem Timing

La traitrise au Liban: tout dépend du juge d’instruction!

La traitrise au Liban: tout dépend du juge d’instruction!

Le procureur général Hatem Madi a révélé que le parquet général avait refusé la demande de la cour de cassation militaire de mettre en liberté Charbel Qazzi.

Les services présentés par le collaborateur libanais Charbel Qazzi pour le compte d’Israël sont innombrables,  tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif.

La juge Alice ShabtiniDes experts en matière des télécommunications affirment que Qazzi a placé le Liban sous le contrôle de son ennemi.

D’ailleurs, cet ancien employé à la compagnie de téléphonie mobile Alfa a lui-même reconnu que les renseignements israéliens vivent actuellement parmi les Libanais, après avoir accédé à toutes les données des télécommunications !

Considéré comme le responsable numéro 1 de la maintenance des compagnies de téléphonie mobile, et des réseaux des communications mobile à la compagnie Alfa, Qazzi a été libéré avant de purger la moitié sa peine, soit sept ans de travaux forcés.

Toutefois, ce n’est pas une première. Alice Shabtini, la juge chargée de statuer sur les affaires de collaboration au profit de l’ennemi vient de libérer ces quelques dernières années près de 10 collaborateurs. Aucun d’entre eux n’a purgé sa peine!

Sur ce sujet, le procureur général Hatem Madi a révélé à la chaine de télévision alManar que le parquet général avait refusé la demande de la cour de cassation militaire de mettre en liberté Charbel Qazzi.

Le procureur général Hatem Madi« Le parquet général est une autorité de poursuite et son refus de libérer toute personne condamnée est une position inchangée », a dit Madi tout en précisant que l’avis du parquet général n’est pas contraignant.

Et d’expliquer : « Le juge d’instruction est le maitre de son dossier et il est libre de prendre la décision qu’il trouve convenable ». C’est ainsi que la juge Alice Shabtini a pris la décision de libérer le collaborateur Qazzi, tout comme ses autres collègues, sans prendre en compte le refus du parquet général.

Alors que la traitrise est un acte passible de la peine mort, elle est devenue au Liban un simple point de vue. Verrions-nous un jour des combattants qui ont protégé leur patrie des agressions israéliennes derrière les barreaux ? Tout dépendra du juge chargé de ce dossier !