les affaires qui entachent la classe politique israélienne se sont multipliées ces dernières années.
L'immense majorité des Israéliens se dit inquiète de la corruption frappant les appareils politiques, selon un sondage publié dimanche par le quotidien Yédiot Aharonot.
Pas moins de 78% des Israéliens estiment que la corruption au sein des organismes du pouvoir dans le pays est "élevée ou très élevée", un taux sans précédent depuis sept ans.
Ce sondage intervient après la démission du ministre des affaires étrangères Avigdor Liebermann, inculpé d’abus de confiance.
De nombeux hommes politques ont ces dernières années font l'objet de poursuites judiciaires, pour des raisons différentes, dont l'ancien président Moshé Katsav, l'ancien Premier ministre Ehud Olmert, etc...
Parallèlement, les Israéliens interrogés s'inquiètent de l'impact de la situation économique du pays: 33% d'entre eux affirment que leurs revenus ne leur assurent pas un niveau de vie convenable, une proportion en hausse de 13% par rapport à l'année dernière, 49% disent craindre de perdre leur emploi.
Ce sondage a été réalisé en septembre par l'Institut Magar Mohot sur un échantillon de 535 personnes représentant la population adulte d'Israël avec une marge d'erreur qui n'a pas été précisée.
Les questions économiques et sociales sont au cœur des arguments de campagne de la plupart des formations de l'opposition en vue des élections législatives du 22 janvier.