Samer Issaoui a essayé de saluer sa mère.
La faiblesse physique et l’épuisement provoqué par 141 jours de la grève de la faim ne l'ont pas épargné d'être cruellement battu par les forces de l'occupation sioniste. Le détenu palestinien Samer al-Issaoui a été agressé par les forces israéliennes devant les membres de sa famille dans la cour de justice israélienne.
"Le détenu a essayé de serrer la main à sa mère, ce qui a déclenché la rage des soldats israéliens, qui se sont déchaînés contre lui. Ils l’ont frappé partout dans son corps, sur le visage et sur la poitrine", explique Helmi al-Araj, le directeur du centre de la Défense des libertés au quotidien libanais Assafir.
"Samer al-Issaoui avait les mains et les pieds ligotés. La cause de l’agression était tout simplement sa tentative de saluer sa mère", affirme Jawad Boulos, responsable dans le club du Prisonnier palestinien (Nadi al-Assir). "Quand il s’est présenté devant le juge, il saignait du cou et du son nez, et souffrait de douleurs dans la poitrine. Le juge s'est contenté de demander qu’il soit examiné par un médecin après la fin de la session", ajoute-t-il. Quelques heures après l'agression, les forces de l'occupation ont arrêté Chirine al-Issaoui, la sœur de Samer, qui a également été agressée en essayant de défendre son frère dans la cour. La famille a un autre enfant détenu par les forces de l’occupation sionistes, et un autre martyr.
Source: Assafir, traduit par moqawama.org