Tous les stratagèmes sont mis en place, pour discréditer le régime de Damas.

Tout est bon dans le cochon ! Ainsi, entre spectres d’enlèvement, de jeux et récits tarabiscotés, il faut tout inventer, même son supposé enlèvement. Depuis quand le régime enlève des journalistes.

Richard Engel, le journaliste en chef de NBC, correspondant à l’étranger, a déclaré, après sa «libération» déclinée en fuite, que, lui et son équipe de télévision avaient été enlevés par des hommes armés pro-régime, qui leur ont fait subir des simulacres d’exécution, les yeux bandés, pendant cinq jours.  Ils se sont échappés, lors d’un échange de tirs entre leurs «ravisseur » et les terroristes et ils ont réussi à atteindre, ce mardi, la Turquie.

Il nous prend vraiment pour des demeurés. La mine patibulaire, l’acteur hollywoodien, mal rasé et s’adressant à NBC «Today» a déclaré que les ses ravisseurs ont exécuté, au moins, un terroriste, au moment où il a été capturé. Yeux bandés, en présence d’un terroriste, qui aurait été exécuté. Il y a de quoi perdre son latin, par ce récit alambiqué. Il a, également, dit, pour enfoncer le clou, qu’il croit que «ses ravisseurs étaient un groupe de miliciens chiites fidèles au gouvernement syrien, qui mène une guerre civile meurtrière contre les rebelles». Donc, pour lui, ces terroristes, qu’il nomme rebelles, sont désarmés, et c’est le régime qui les pourchasse…

Il a poursuivi ses mensonges, en arguant : «Nous n’étions pas physiquement battus ou torturés. Mais beaucoup de torture psychologique, des menaces de mort. Ils nous ont demandé de choisir lequel d’entre nous allait être le premier à passer au peloton d’exécution et, quand nous avons refusé, il y a eu des tirs de sommation».

Bref, les yeux bandés, on vous demande de faire un choix sur la personne à tuer ?

Et pour clore le tout, il a déclaré :«Ils parlaient, ouvertement, de leur loyauté envers le gouvernement», poursuivant, dans sa menterie, que ses ravisseurs ont été formés, par la Garde révolutionnaire iranienne, alliée du Hezbollah libanais chiite.

Mais, il ne faut pas avoir fait Science Po; pour comprendre que c’est un tissu de mensonges. En réalité, il a été enlevé, par ses amis terroristes, qui se sont rendus compte qu’il était…Américain. Il faut donc, qu’il puisse enjoliver son récit et épargner ceux que son Gouvernement, sa chaîne et lui-même soutiennent.

L’invraisemblance du récit, entre héroïsme, vaillance et sansg-froid, cet homme nous prend vraiment pour des gobes-mouches…

Site : Alain Jules
18-12-12
http://allainjules.com/2012/12/18/kidnapping-syrie-le-recit-rocambolesque-et-romance-du-journaliste-americain/