"Les membres du PKK agissent avec plus de liberté le long des frontières iraniennes et ont profité de la crise syrienne".
Le ministre de l’intérieur turc, Idriss Naiim Chahine, a accusé l’Iran de soutien logistique au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), c’est ce qu’a rapporté ce mardi le quotidien AsSafir.
Chahine a fait ces propos, lors d’une interview avec le magazine turc « Accion ».
« Le PKK profite des territoires iraniens au niveau de son entrainement et de son financement, ainsi que des armes qui lui proviennent via les frontières iraniennes », a-t-il prétendu, accusant l’Iran de laxisme dans le contrôle de ses frontières.
« Les membres du PKK agissent avec plus de liberté le long des frontières iraniennes en comparaison avec les années précédentes », selon Chahine.
Le ministre turc a estimé que « le PKK assure son financement des opérations de trafic et du soutien de l’Iran, de la Syrie et de l’Irak ». Il a en outre accusé l’Europe de ne pas interdire le PKK de collecter les fonds, révélant qu’il rassemble plus de 20 millions euros annuellement.
Selon lui, le PKK a profité de "la crise en Syrie en obtenant des armes et des munitions des dépôts de l’armée syrienne. Il y a plus de 400 membres d’origine syrienne, irakienne et iranienne au sein du PKK".
AsSafir