Près d’un quart de la population vit actuellement en-dessous du seuil de pauvreté.
Un jeune sans emploi de Sidi Bouzid, berceau de la révolution dans le centre-ouest de la Tunisie, se serait donné la mort par électrocution, ont indiqué mardi des témoins à un journaliste de l'AFP sur place.
Protestant contre une situation sociale difficile, Wissem Hani, 17 ans, aurait eu un choc mortel en s'agrippant dimanche à un pylône électrique, selon les témoins, dont des voisins du jeune homme.
Près d'un quart de la population vit actuellement en-dessous du seuil de pauvreté, et le chômage touche 700.000 personnes, dont 170.000 titulaires de diplômes universitaires, notamment dans l'ouest du pays, selon des statistiques officielles post-révolution.
Selon les standards internationaux, qui fixent le seuil de pauvreté à 2 dollars par jour et par habitant, 24,7% des Tunisiens sont pauvres, d'après les statistiques du ministère des Affaires sociales.