L’Iran est le deuxième fournisseur en gaz naturel de la Turquie après la Russie.
La Turquie continuera d'acheter du gaz à son voisin iranien, a affirmé mercredi le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz alors que les puissances occidentales multiplient les sanctions contre Téhéran pour lui faire abandonner un programme nucléaire.
"Il est hors de question pour nous de faire un pas en arrière", a déclaré M. Yildiz, cité par l'agence de presse Anatolie, avant d'ajouter: "En plus, on ne nous a pas demandé de prendre une telle mesure".
L'Iran est le deuxième fournisseur en gaz naturel de la Turquie après la Russie. Il fournit 18 à 20% du gaz consommé par la Turquie, a indiqué le ministre.
Les pays occidentaux ont mis en place depuis le début de l'année un embargo pétrolier contre l'Iran, qu'ils accusent de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que nie Téhéran.
Tüpras, la principale compagnie pétrolière turque, a réduit fin mai de 20% ses achats de brut iranien, sous la pression des Américains, dans le cadre des sanctions pétrolières internationales contre l'Iran, d'où la Turquie importe environ un tiers de son pétrole.