Mardi prochain seront entamées de manifestations populaires massives pour réclamer le départ des forces de l’occupation saoudienne
Des rapports bahreïnis et qataris ont confirmé le recours des forces du régime à Bahreïn aux gaz toxiques contre les manifestants. Les autorités n’ont pas démenti cette information. Selon la presse des deux pays, le danger de ces gaz toxiques affectent les êtres humains, les animaux mais aussi les plantes. Le nombre des personnes qui ont inhalé les gaz toxiques à Bahrein a atteint les 118, dont 19 enfants. 60 civils ont trouvé la mort à cause de ces gaz.
Par ailleurs, une procession populaire a eu lieu dans la localité de Malkiyeh, pour revendiquer la libération des détenus. A la tête de ce rassemblement figuraient des personnalités religieuses et de droit. Et comme prévu, les forces de l’ordre ont dispersé la manifestation à l’aide du gaz lacrymogène.
De plus, les révolutionnaires ont bloqué l’accès aux routes principales dans la plupart des villes du pays, notamment à Jad Hafs, Darraz, Sar, la rue internationale de la libération, et la rue du 9 mars. Des colonnes de fumée se sont élevées dans la plupart des villes du pays.
Mardi prochain seront entamées de manifestations populaires massives pour réclamer le départ des forces de l’occupation saoudienne et réitérer l’attachement au droit à l’autodétermination.
Sur un autre plan, le porte-parole officiel de l’Union générale des syndicats de travailleurs bahreïnis Jaafar Khalil a déclaré que le régime a privé un grand nombre d’enseignants de promotions et de primes annuelles sur fond de leur participation aux manifestations ou de leur absence d'écoles à cause de la crise politique dans le pays.