"L’ingérence, en Irak, de la Turquie favorise, aussi, celle des puissances étrangères, dans les affaires intérieures irakiennes".
Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a accusé la Turquie, et notamment le Premier ministre turc, Recep Tayeb Erdogan, de chercher à provoquer l’effondrement de l’Irak.
"La Turquie s’efforce de signer des accords commerciaux avec la région du Kurdistan irakien, pour rendre le terrain favorable au démembrement de l’Irak", a déclaré Nouri al-Maliki.
"L’ingérence, en Irak, de la Turquie favorise, aussi, celle des puissances étrangères, dans les affaires intérieures irakiennes", a-t-il précisé.
Le Premier ministre irakien a proposé la tenue d’élections législatives anticipées, pour "résoudre la crise que traverse ce pays".
Des manifestants appuyés par les pays du Golfe et la Turquie –selon des sources proche du gouvernement - bloquent depuis désormais 10 jours l'autoroute qui mène à la Syrie et à la Jordanie.
Les manifestations, essentiellement dans des zones à l'ouest et du nord du pays, font suite à l'arrestation pour "terrorisme" le 20 décembre d'au moins neuf gardes du ministre des Finances Rifaa al-Issawi.