C’est l‘avis d’un expert russe
Anatoly Tsifanok le chef du Centre de recherches militaires russes estime, depuis des années, que le régime israélien se sert de l'extrémisme comme levier pour son expansionnisme régional.
Dans un entretien exclusif accordé à l’agence iranienne IRNA, au sujet des conséquences des politiques bellicistes du régime sioniste, M. Tsifanok estime que la guerre israélienne de 2006 contre le Liban, puis celle de 2009 contre la bande de Gaza, ont poussé le régime sioniste à réviser ses stratégies d'attaque contre ses voisins. A cet égard, il rappelle la célèbre règle instituée par le premier Premier ministre israélien David Ben Gourion, lequel en traçant les principes fondamentaux de la politique d'Israël à l’encontre de ses voisins, a mis en garde contre un accord de paix avec les Palestiniens qui serait selon lui un «cauchemar» pour Israël.
Selon cet expert russe, tout le monde sait que la signature d'un accord de paix définitif avec les Palestiniens privera le régime israélien de toute justification pour ses offensives militaires dans la région. Raison pour laquelle les dirigeants de Tel-Aviv voient dans l'extrémisme un instrument utile, qui leur permet de poursuivre leur expansionnisme régional au Moyen-Orient, au nom de la légitime défense.
S’agissant de la politique nucléaire de l’entité sioniste, M. Tsifanok se réfère aux sources américaines qui assurent que le réacteur de Dimona produit chaque année des quantités d’uranium hautement enrichi assez suffisantes pour fabriquer trois ou quatre bombe nucléaires par année. Estimant que les Israéliens ont à leur avantage pas moins 100 ogives nucléaires dans leur arsenal.
Celles-ci pouvant être transportées et larguées aussi bien par les F-15 et F-16, que par les missiles Jéricho-1 et Jéricho-2, et l'un des trois sous-marins atomiques qui patrouillent régulièrement en Méditerranée.
M. Tsifanok s’attarde sur le fait que le régime israélien est actuellement le seul détenteur d'armes atomiques au Moyen-Orient, et relève que les dirigeants israéliens s’emploient à entretenir le doute sur leurs arsenaux nucléaires. Et de constater qu’aucun parti politique israélien n'est favorable à l'adhésion d'Israël ni l'Agence internationale de l'Energie atomique ni au Traité de Non-prolifération nucléaire (TNP).