AlSharq alAwsat, a souligné que le nouveau gouverneur doit rendre ses rapports directement au bureau du premier ministre. Sa fonction étant d’éliminer les obstacles administratifs de l’aide turque apportée aux Syriens...
Selon le quotidien saoudien alSharq alAwsat, le gouvernement turc a nommé un wali aux Syriens dans une région frontalière avec la Syrie, et ce dans le but de suivre leur situation en Turquie et aussi dans les régions syriennes hors du contrôle du régime syrien.
L’opposition syrienne s'est plainte de cette nomination qui selon elle, fait l'éloge du soi-disant Conseil national syrien déménagement.
Dans son édition de ce dimanche, le quotidien saoudien rapporte que l’appellation de Wali en tant que gouverneur d’une région a suscité la suspicion de certains opposants syriens, sachant la division administrative du système turc est basé sur des wilayat et avec à leur tête un wali c’est-à-dire un gouverneur.
Or les autorités turques ont inscrit sur le bureau du gouverneur de la ville turque de Ghazi Antab, un dénommé Fayçal Yelmaz, située près de la frontière avec la Syrie, l’inscription wali des Syriens !
AlSharq alAwsat, a souligné que le nouveau gouverneur doit rendre ses rapports directement au bureau du premier ministre. Sa fonction étant d'éliminer les obstacles administratifs de l'aide turque apportée aux Syriens et qui répartie sur 7 états frontaliers turc.
Toujours selon le quotidien saoudien, Yilmaz a reçu les pleins pouvoirs pour suivre la situation des déplacés venant de la Syrie, ainsi que celle vivant à l'intérieur de la Syrie !
Dans une conversation téléphonique avec Yilmaz, le quotidien saoudien rapporte que ce dernier lui a confié "qu'il n'y a pas d’agenda politique pour sa mission, voire il a été assigné à ce poste il y a près d'un mois. Il doit essentiellement assuré une coordination avec les réfugiés syriens en Turquie, quant à sa mission à l'intérieur de la Syrie il s’agirait d’organiser l'aide à l'intérieur du territoire syrien" .
Enfin, selon une source officielle turque, cité par le journal," la nomination d’un wali reflète l’intérêt turc sur le sort des réfugiés syriens et n'a aucune autres significations."