Une volonté du Premier ministre, Nouri al Maliki, d’apaiser le mécontentement des manifestants dans la province d’AlAnbar.
L'Irak a libéré plus de 300 prisonniers depuis la semaine dernière, signe de la volonté du Premier ministre, Nouri al Maliki, d'apaiser le mécontentement des manifestants dans la province d’AlAnbar.
Le ministère de la Justice a libéré 178 détenus lundi, a affirmé à l'AFP le porte-parole du ministère Haidar al-Saadi, ce qui porte à 335 le nombre de prisonniers libérés depuis la semaine dernière.
Les autorités n'ont toutefois fourni aucun détail sur les peines purgées, ni sur les accusations portées contre les détenus.
"Je présente mes excuses au nom de l'Etat irakien à quiconque a été arrêté et détenu tout ce temps. Il est apparu plus tard que vous étiez innocents", a déclaré le vice-Premier ministre, Hussein Chahristani, lors d'une conférence de presse annonçant la libération des prisonniers.
"Cela n'est pas seulement arrivé en Irak, c'est arrivé dans plusieurs pays. Je demande à toutes les forces de sécurité irakiennes de ne pas arrêter (des gens) dans la précipitation, mais de plutôt se concentrer sur les vrais criminels qui ont commis des crimes contre les Irakiens", a-t-il ajouté.
A sa sortie de prison, Mehdi Saleh, 42 ans, a qualifié le geste du gouvernement de "pas dans la bonne direction".
Le mouvement de contestation a démarré après l'arrestation le 20 décembre de neuf gardes du ministre des Finances Rifaa al-Issawi.