Le TSL est chargé denquêter sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.
Le bureau du procureur du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) chargé de juger l’affaire Hariri promet des surprises susceptibles de prouver l’hypothèse sur laquelle a été construit l’acte d’accusation. La surprise la plus importante est la liste des témoins, dont le nombre réel est dissimulé par l’accusation.
Ces dernières années, le quotidien Al Akhbar ainsi que d’autres médias au Liban, aux Etats-Unis, au Canada et en Australie, ont publié un tas de documents relatifs à l’enquête internationale. Ce qui prouve que le principe des fuites médiatiques reste en vigueur chez de nombreuses parties influentes au sein du TSL.
Pour les enquêteurs, les témoins constituent un «point fort». Officiellement, leur nombre serait de 585. 20% de leurs dépositions seront remises à la défense. Mais en réalité, le vrai nombre serait supérieur à celui-ci de plusieurs centaines.
Ils sont répartis en catégories: des hommes politiques qui donnent leur opinion et les informations dont ils disposent; des experts en sécurité, en communication et du renseignement, qui proposent des faits ou offrent des analyses et font des témoignages dans le but de consolider l’acte d’accusation.
Il y a aussi la catégorie des témoins rassemblés généralement sur les lieux du crime et ses environs, comme les automobilistes, les membres du convoi de Rafic Hariri, des propriétaires de magasins de vente de téléphones cellulaires, des responsables de compagnies de sécurité etc…
NDLR: Al Akhbar publie ensuite une liste de plusieurs de ces témoins, avec leurs photos et un petit cv sur chacun d’entre eux
Souce: al-akhbar.com/node/175551
Traduction: Mediarama