Ils redoutent d’être entraînés dans un conflit compliqué contre un ennemi insaisissable au Mali alors que les forces américaines sont en train de se retirer d’Afghanistan, poursuit le journal.
La Maison Blanche et le Département américain de la Défense sont en désaccord sur la ligne de conduite à adopter à
la suite de l'intervention de groupes islamistes au Mali et de leurs incursions dans d'autres parties de l'Afrique de l'Ouest, croit savoir vendredi The Los Angeles Times.
Les actuels évènements au Mali et en Algérie voisine ont donnée lieu à un vif débat au sein de l'administration du Président Obama pour savoir si ces éléments radicaux présentaient un risque assez important pour entraîner une réaction militaire, ajoute le journal, citant des responsables anonymes.
Certains hauts responsables du Pentagone et des officiers supérieurs mettent en garde sur le fait qu'en l'absence d'actes plus engagés des Etats-Unis, le Mali pourrait devenir un refuge pour les extrémistes, comparable à ce qu'était l'Afghanistan avant les attaques terroristes du 11 septembre, indique le journal.
Toutefois, pour de nombreux conseillers de la Maison Blanche, toujours selon le journal, il n'est pas clair si les insurgés au Mali, qui comprennent les membres d'Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), puissent mettre en danger les Etats-Unis.
Ils redoutent d'être entraînés dans un conflit compliqué contre un ennemi insaisissable au Mali alors que les forces américaines sont en train de se retirer d'Afghanistan, poursuit le journal.
"Personne ici ne met en doute la menace que pose Aqmi au plan régional", indique The Times, citant un responsable de l'administration. "La question que l'on a besoin tous de se poser, est de se demander quelle menace représente Aqmi pour le territoire des Etats-Unis ? La réponse jusqu'à présent a été: aucune."