Sont exclus "les crimes d’homicide volontaire".
Un tribunal du Caire a abandonné samedi les poursuites engagées contre 379 personnes accusées d'implication dans des affrontements avec la police en novembre 2011, conformément à un décret d'amnistie du président Mohamed Morsi, a indiqué l'agence officielle Mena.
Ces 379 personnes étaient accusées d'avoir blessé des policiers ou mis le feu à des bâtiments publics lors des évènements dits de Mohamed Mahmoud, du nom de la rue proche du ministère de l'Intérieur où la majorité des violences entre forces de l'ordre et manifestants hostiles au pouvoir militaire de l'époque ont eu lieu.
La décision du tribunal s'explique par "l'amnistie présidentielle annoncée par le président Mohamed Morsi", selon l'agence Mena.
Morsi avait décidé en octobre dernier d'amnistier les personnes arrêtées pour des actes visant à "soutenir la révolution et réaliser ses objectifs" depuis le début du soulèvement, le 25 janvier 2011, qui a renversé Hosni Moubarak, jusqu'à juin 2012, date de son accession au pouvoir. Sont exclus "les crimes d'homicide volontaire".
L'amnistie concerne les personnes déjà condamnées par la justice et celles qui font toujours l'objet d'une enquête ou sont en cours de jugement, selon le décret présidentiel.