09-05-2024 12:17 AM Jerusalem Timing

L’Iran compte envoyer un être vivant dans l’espace début février

L’Iran compte envoyer un être vivant dans l’espace début février

D’après l’Organisation spatiale iranienne, il ne s’agit là que de la première étape avant l’envoi d’"un homme dans l’espace d’ici 5 à 8 ans".


Afin de célébrer le 34ème anniversaire de la révolution islamique de 1979, l’Iran projette d'envoyer, début février, dans l'espace une fusée "Kavoshgar-5" qui transportera un être vivant.

C'est Samedi devant les médias que le directeur de l'Organisation spatiale iranienne, Hamid Fazelli, a annoncé la nouvelle. De fin janvier à mi-février, le pays marquera le 34ème anniversaire de la révolution islamique. Et pour fêter cet évènement, il a prévu d'envoyer dans l'espace une nouvelle fusée "Kavoshgar-5". Toutefois, celle-ci ne sera pas inhabitée puisqu'elle emportera avec elle un singe. 


Selon Hamid Fazelli, "les singes sont actuellement en quarantaine" et l'un d'entre eux devrait être envoyé dans l'espace à bord d'une capsule de 285 kilos lancée par la fusée Kavoshgar-5. Il s’agira d’un vol balistique suborbital de 20 minutes qui projettera l'animal à 120 km d'altitude, rapporte l'AFP.

D'après l'Organisation spatiale iranienne, il ne s’agit là que de la première étape avant l'envoi d'"un homme dans l'espace d'ici 5 à 8 ans".

Le dernier lancement spatial réussi par l'Iran remonte au 3 février 2012, lorsque le pays a fait décoller son lanceur Safir, emportant avec lui un petit satellite d’observation de 50 kilos baptisé Navid, à l’occasion du 33eme anniversaire de la révolution. Initialement, un autre lancement de satellite devait avoir lieu en mai 2012 mais celui-ci a finalement été annulé.

Si l'Iran a donc procédé à plusieurs décollages au cours des années précédentes, son programme spatial est étroitement surveillé par la communauté internationale qui a même condamné chaque lancement de satellite. Celle-ci redoute que les technologies spatiales ne soient utilisées à des applications militaires.

La communauté craint ainsi notamment que le pays cherche à mettre au point des missiles à longue portée capables d'embarquer des charges nucléaires ou conventionnelles.