Le Premier ministre irakien a estimé que les propos du ministre turc «représentent une ingérence flagrante dans les affaires de l’Irak et une exploitation des relations de bon voisinage».
Le Premier ministre Nouri al-Maliki, a accusé le président de la région du Kurdistan Massoud Barzani et le ministre des Affaires étrangères de la Turquie, Ahmet Davutoglu, de travailler pour relancer une «guerre odieuse sectaire en Irak, sur fond de crise politique et sécuritaire dans le pays ».
Maliki a déclaré dans un communiqué de presse que « les déclarations des deux parties sont interven
ues après l’échec frustrant de provoquer un scénario armé qu’ils ont inventé».
« Alors que les choses évoluent vers la solution et la détente, on est surpris par des positions et des déclarations émanant de personnalités irakiennes et régionales comme le président de la région du Kurdistan ou encore celles lancées par le ministre turc des Affaires étrangères qui traduisent une volonté de bloquer le dialogue entre les différentes composantes du peuple irakien et celle de relancer des luttes sectaires odieuses » a-t-il souligné.
Le Premier ministre irakien a estimé que les propos du ministre turc «représentent une ingérence flagrante dans les affaires de l’Irak et une exploitation des relations de bon voisinage».
Enfin, Maliki a demandé au « peuple irakien toutes confessions confondues de s’accrocher au langage du dialogue et de se tenir en alerte à l’égard des agendas politiques et des ingérences régionales suspectes qui ne veulent pas pour l'Irak et pour son peuple la stabilité et la prospérité ».
