Tout les coups sont permis pour Ouattara afin de saisir les rênes du pouvoir en Côte d’Ivoire et ce tant qu’il est couvert par les Français et les Israéliens!

Les partisans d'Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu par ce qu'on appelle la Communauté internationale, sont impliqués dans de "graves violations des droits humains", a déclaré vendredi le porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Rupert Colville, cité par les médias européens.

"Nous disposons d'informations non confirmées faisant état de graves violations des droits de l'homme commises par les forces pro-Ouattara", a annoncé M.Colville au cours d'une conférence de presse à Genève.

Selon lui, il s'agit de pillages, d'extorsions de fonds, d'enlèvements, d'arrestations arbitraires et de mauvais traitements de civils. Dans ce contexte, le porte-parole du Haut commissariat a appelé les forces en Côte d'Ivoire à une "retenue extrême".

Le président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, a refusé de céder son poste à son rival Alassane Ouattara, l'accusant d'avoir truqué les résultats de l'élection présidentielle du décembre dernier.

Jeudi 31 mars, les forces d'Ouattara sont entrées dans la capitale économique de la Côte d'Ivoire, Abidjan, avant d'y instaurer un couvre-feu jusqu'à dimanche. Les frontières et l'espace aérien du pays ont été fermés.

Les Forces d'Alassane Ouattara ont accentué vendredi leur offensive dans Abidjan, attaquant la résidence de Laurent Gbagbo et le palais présidentiel après avoir pris dans la nuit le siège de la radio-télévision ivoirienne (RTI).

Des tirs à l'arme lourde ont également été entendus en provenance du quartier de Treichville, où la Garde républicaine protège les ponts menant à travers la lagune au centre d'Abidjan.

De source militaire proche du camp de Gbagbo, on précise que les membres de la Garde républicaine et des miliciens qui lui sont restés fidèles ont répliqué aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).

La RTI étant pour l'heure hors d'usage, le camp de Gbagbo à Abidjan, handicapé par une série de défections de haut rang au sein des forces armées, dont celle du général Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée, ne communique plus.

Mais à Paris, un des conseillers du président sortant, Toussaint Alain, affirmait dans la matinée que Laurent Gbagbo se trouvait "toujours en Côte d'Ivoire au poste de commande d'où il dirige la résistance" et qu'il ne céderait pas.

La bataille d'Abidjan a éclaté jeudi, lorsque les FRCI de Ouattara, après une offensive éclair vers le sud, sont entrées dans la capitale économique du pays avec l'intention d'évincer Laurent Gbagbo.

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