Le ministre du Pétrole, Rostam Qassemi a déclaré que "l’horizon était prometteur faisant allusion à l’industrie pétrolière iranienne.
Les spécialistes iraniens ont fabriqué un appareil de forage d'exploration des mines pour effectuer des prélèvements à une profondeur d'un mille mètres.
Cet appareil permet d'extraire et d'analyser tous les prélèvements, a indiqué le directeur des explorations et de l'ingénierie de la compagnie nationale de l'industrie de cuivre de l'Iran.
"Cet appareil a beaucoup d'avantages par rapport à d'autres appareils similaires dont la rapidité dans le forage et la réduction des frais de transport", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre du Pétrole, Rostam Qassemi a déclaré que "l'horizon était prometteur ! faisant allusion à l’industrie pétrolière iranienne.
«Les conditions réunies par les sanctions ont fait en sorte que les producteurs iraniens en améliorant la qualité et les standards, soient à même de satisfaire entièrement l’industrie du pétrole», a fait remarquer le ministre, à la tribune de la 3e Conférence internationale d’automation industrielle d’Iran.
Et d'ajouter: " Il faut agir de sorte que 95% des besoins de l’industrie du pays soient fournis par les producteurs iraniens", rappelant que "l’énergie est un des piliers des changements. Il incombe à l’Iran, premier détenteur mondial de réserves en pétrole et en gaz, d’œuvrer pour ne pas être dépassé par le processus vertigineux des progrès scientifique et technologique".
Ces propos prennent tout leur sens, lorsqu’on se rappelle que l’Iran, avec ses 12% et 17% de réserves mondiales en pétrole et en gaz, occupe une place incontournable sur la scène internationale puisque 80% du panier d’énergie mondial proviennent des ressources d’hydrocarbures.
Un constat que confirme également le PDG de la Société nationale de l’industrie pétrochimique, Abdel Hossein Bayat. Ce dernier assure que ce sont les producteurs iraniens qui fournissent 70% des équipements de la pétrochimie du pays.
Les projets de développement envisagent 73 unités pétrochimiques pour ainsi décupler la capacité de production de ce secteur afin de dépasser la barre des 100 millions de tonnes.
Il a ensuite plaidé pour des systèmes d’automation à 100% cent iranien afin d’assurer les besoins du pays, ce qui permettrait également d’élargir leur portée par les exportations vers les voisins plombant aussi les sanctions.