La garde royale d’Arabie saoudite est accusée de violer systématiquement et gravement les droits de l’homme.

Le gouvernement suisse a annoncé avoir mis son veto à une vente de pièces détachées pour des pistolets destinées à la garde royale saoudienne, estimant que "ces armes étaient susceptibles d'être utilisées pour commettre des infractions aux droits de l'homme".
  
L'entreprise d'armement KRISS ne pourra pas vendre pour 45 millions de francs suisses (36 millions d'euros) de matériel à l'Arabie saoudite. Ces pièces devaient être envoyées aux Etats-Unis où les pistolets étaient assemblés, puis exportés vers l'Arabie Saoudite.
  
Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) avait dénoncé la transaction, rappelant que ces armes sont destinées à la garde royale d'Arabie saoudite, accusée de violer systématiquement et gravement les droits de l'homme. Selon le GSsA, la vente aurait contrevenu à l'ordonnance sur le matériel de guerre.