Il veut se contenter de ce qu’il a déjà accordé.
Selon des sources diplomatiques haut-placées, citées par l’agence d’information iranienne Farsnews, le Caire a rejeté une demande américaine de fournir des garanties de plus à la partie israélienne concernant son engagement aux Accords de paix égypto-israélienne.
Les sources ont indiqué que « le Caire a informé Washington que le fait qu’il respecte toujours le traité de Paix, sans compter ses déclarations permanentes de ne violer aucune clause des Accords de Camp David et les annonces permanentes de l’Egypte qu'elle respectera les obligations internationales sont la plus grande garantie à la viabilité des Accords de Camp David. Et donc, toute déclaration officielle de plus en ce sens serait illogique et inacceptable ».
Les sources ont révélé que « la partie américaine a diffusé les propos du président Morsi sur les Juifs selon lesquels ils sont les descendants des singes et des porcs , avait pour but d’exercer une pression sur l'Egypte pour la faire plier aux demandes des États-Unis et d'Israël. Pression qui a été affrontée par une résistance égyptienne farouche et un rejet en bloc de cette demande ».
Cela dit, les sources ont exclu « tout impact de la position égyptienne dans les relations avec les États-Unis concernant des dossiers importants notamment la question d’un prêt du FMI ou encore les préparations pour la prochaine visite du président Mohamed Morsi aux États-Unis et sa rencontre avec le président américain Barack Obama ».
Les sources ont indiqué que « les relations égypto-américaines sont normales et évoluent loin de tensions graves. Surtout que la présidence égyptienne s’est empressée à dissiper tout malentendu concernant les propos de Morsi sur les juifs, contribuant à éviter les répercussions négatives de ces déclarations sur les relations entre les deux pays ».
Avis partagé par le directeur des études israéliennes au Centre national du Moyen-Orient, Dr Tarek Fahmy, qui a souligné que «le Caire a refusé de se plier aux États-Unis ou à tout chantage israélien à l'égard de l'accord de paix."
Fahmi a souligné que « les déclarations officielles égyptiennes successives sur le respect des obligations internationales sont suffisantes pour dissiper les craintes d'Israël, d'autant plus que la partie égyptienne n'a violé cet accord en aucune façon au cours de dernièrement ».