Un question que se pose un journaliste proche de Saad Hariri
A l’approche de la 8e commémoration de l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, que reste-t-il encore du 14 Mars, et qui pourra remédier aux dissensions qui frappent cette coalition? Tous les regards sont rivés sur l’avenir de la relation entre les Kataëb et les Forces libanaises d’une part, et le Courant du futur de l’autre.
Une relation au bord du gouffre aujourd’hui en raison du différend sur la loi électorale. Y a-t-il encore une chance de resserrer les rangs du 14 Mars? Les FL et les Kataëb ont-ils plutôt pris la décision de se repositionner sur l’échiquier politique sous prétexte que seul le projet orthodoxe est à même de dissiper les craintes des chrétiens? Un coup fatal sera-t-il porté à l’unité du 14 Mars?
La question se pose après la décision prise par les FL et les Kataëb de participer à la réunion conjointe des commissions parlementaires demain. Le Courant du futur, pour sa part, n’y assistera pas: il proteste contre la présence à la réunion de membres du gouvernement Mikati.
La capacité de l’opposition à surmonter ses différends et à resserrer les rangs est mise à l’épreuve. Le tout est de savoir si les uns et les autres sont en train de reconsidérer leurs alliances en prélude à un éventuel repositionnement politique.
Mohammad Choucair, journaliste libanais proche de Saad Hariri
Al Hayat-Médiarama