Les conclusions de la -Maison Blanche et le département d’Etat assurent que la région se dirige vers un grand embrasement.
La Maison Blanche et le département d’Etat procèdent à une évaluation globale de la politique de Barack Obama au Moyen-Orient. Les conclusions assurent que la région se dirige vers un grand embrasement, ou vers une confrontation ouverte entre sunnites et chiites. Celle-ci a d’ailleurs commencé en Irak, en Syrie et à Bahreïn et elle est supposée s’intensifier.
Les experts chargés de cette évaluation font état d’une décision officielle américaine de maintenir les Etats-Unis à l’écart de ce conflit, tout en continuant à fournir une aide à leurs alliés. Cela signifie que toute initiative américaine pour stopper cette confrontation est exclue, de même, évidemment, que toute possibilité d’envoyer des soldats dans cette région embrasée.
Ces mêmes experts indiquent que les positions d’Obama au Moyen-Orient sont en grande partie tributaires de ce qui va se passer entre son pays et l’Iran.
Que disent ces experts sur l’Iran? Ils expliquent que les propos du nouveau secrétaire d’Etat, John Kerry, devant le Congrès illustrent la position des Etats-Unis sur le dossier iranien: la résolution des contentieux avec ce pays doivent se faire, de préférences, par des voies diplomatiques. Si l’administration américaine est sûre des possibilités de succès de ses démarches, elle est disposée à autoriser les Iraniens à poursuivre l’enrichissement de l’uranium dans une proportion ne dépassant pas les 5%. De même qu’elle cessera toutes les tentatives visant à miner le régime iranien.
Mais en contrepartie, Téhéran devra stopper son soutien au régime de Bachar al-Assad et au Hezbollah.
Certains de ces experts doutent que l’Iran accepte ces conditions. Et si leurs doutes sont à leur place, l’été prochain promet d’être «intéressant».
An Nahar-Médiarama